Le rapport de l’institution financière internationale Banque mondiale présente un taux de chômage très élevé . Le problème fréquente l’Algérie depuis 2019 mais n’est pas encore résolu jusqu’à ce jour.
En scrutant les lois de finance pour les exercices budgétaires successifs, aucun élément ne révèle l’existence d’une politique d’emploi soutenue pour remédier à cette situation. Or, le chômage n’est pas seulement un problème économique, c’est un fléau social qui va toucher, voire annihiler des éléments vitaux tels que le pouvoir d’achat.
Quatre millions d’Algériens en situation de chômage
Le taux de chômage a connu une hausse effrayante entre la fin de l’année 2021 et début 2022. Durant le mois de mars dernier, la Banque mondiale a pu recenser environ quatre millions d’Algériens demandeurs d’emploi : ce nombre se situe à 54 % au-dessus de celui de la période pré-confinement.
L’Unicef Algérie exprime ses préoccupations relativement à ce problème dans un corpus intitulé Note thématique : Transition vers la vie adulte, Jeunes de 15 – 16 ans : « […] les jeunes diplômés universitaires sont particulièrement exposés au risque du chômage. A souligner que le taux d’activité des jeunes est relativement bas (42 %) comparé au global (66 %). »
Un problème économique à plusieurs facteurs
En se référant au tableau inscrit dans la publication de l’UNICEF, nous constatons que les femmes sont en minorité sur le marché du travail : pour les Algériens entre 16 et 34 ans, le taux de chômage chez la population féminine atteint les 46,9 % contre 266,4 % pour les hommes.
Le nombre de demandeurs d’emploi a atteint plus de 4 millions en mars 2022, soit environ 14,4% de la population algérienne en âge de travailler.
Enfin des chiffres tout droit tirés des demandeurs !
En attendant le nouveau recensement !@Banquemondiale #Chomage #Algerie— Redha Sarni (@Redha2d) September 12, 2022
Étant un pays où la plupart de la population est de confession musulmane, l’Algérie est régie par la mentalité qui prône le patriarcat : les jeunes filles ne sont pas scolarisées .
Il faut aussi reconnaître que ce chiffre résulte de la période pandémique : des milliers d’entreprises furent contraints de réduire leur personnel, d’autres ont dû fermer leurs portes et n’ont pas eu la chance de poursuivre à nouveau leurs objectifs sur le plan social .