Dernière sommation pour les secteurs informels, notamment les barons de cette économie parallèle. Le président Abdelmadjid Tebboune a lancé un appel à la bancarisation de l’argent qui circulerait en dehors du système économique national.
Le secteur informel représente une grande partie de l’économie en dehors du système bancaire. Cette réalité date de très longtemps et s’est ancrée dans le fonctionnement de certains usagers. Qui malgré les nombreux rappels à l’ordre et les garanties accordées à l’état ne rentre pas dans les rangs.
Si certains préfèrent garder ces rentrées d’argent dans les foyers, d’autres en profitent pour créer un système de levier face aux spéculations, voire à de la corruption. La thésaurisation est un fléau que le président Tebboune attend de combattre pour assainir l’économie nationale.
ما أفضل حل للقضاء على الأموال المكتنزة في البيوت أو إجبار أصحابها على إيداعها في البنوك ؟🤔 pic.twitter.com/HppP7uUPbr
— 🇩🇿 1.2.3 viva l'algerie (@vivalalgerie7) January 22, 2023
Le secteur informel ou la corruption à grande échelle ?
En effet, on peut distinguer des cas de figure bien différents entre les petits commerces non enregistrés et la thésaurisation à grande échelle. Quoi qu’il en soit le président appelle à tous les types de commerces à déposer leur argent dans les banques.
Tout en insistant sur les garanties que l’état apporte à ces derniers sur leurs économies. Le but principal étant de lutter contre la corruption et l’économie parallèle qui représente un gros manque à gagner au pays. Et surtout qui participe à la corruption à grande échelle.
je suis un Algérien convaincu que tant que les billets de. Banque ne sont pas changer et forcer a revenir dans les banques aucune économie sérieuse ne peut naître en Algérie
les voyous politique du passé et leurs familles sont le mal de notre présent il faut les désactiver— l’etranger (@wahrani_5G) January 24, 2023
L’argent sale en circulation serait estimé à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Et cela a été souvent possible grâce au concours de personnalité opérant au sein de l’État. Désormais, la ligne directrice du chef de l’État est claire, cette pratique doit cesser, car elle n’est pas en adéquation avec les ambitions économiques affichées par le gouvernement.