Alors que les effets de l’inflation accentuent la crise économique mondiale, une baisse sensible du prix du pétrole a été enregistrée depuis le mois de janvier. Toutefois depuis quelques jours, ce sera la première fois cette année, que le baril se commercialise à moins de 80 dollars. C’est le cas aussi bien en Algérie qu’aux États-Unis.
Le baril du Brent en Algérie est vendu à 79,94 dollars, tandis que le baril de West Texas Intermediate en Amérique coûte désormais 73,39 dollars. Différentes causes seraient à l’origine de cette baisse spectaculaire.
Quelles sont les causes de la chute du cours du pétrole ?
La principale raison de la chute du cours du pétrole est la baisse de la demande. Il se trouve que la Chine est le plus grand importateur de pétrole dans le monde, alors qu’elle est encore une fois la cible de la pandémie.
Non seulement les prix du pétrole baissent mais l'euro aussi a remonté. On aurait donc dû avoir un double effet sur la baisse alors que les prix à la pompe remontent encore.. oui, il y en a qui s'en mettent plein les poches sur notre dos..aucun doute !😮
— Pierre Bucheral 🇨🇵✝️❤️🇮🇱❤️ (@JBucheral) February 5, 2023
Actuellement, alors qu’elle ne s’est pas encore remise des conséquences des dernières vagues de covid. Ce qui fait que les déplacements en voiture sont restreints, tout comme les trajets en avion. La production des usines a été fortement réduite.
Il se trouve aussi que la Russie vend son pétrole à des prix très bas qui défient toute concurrence. Les réserves de pétrole en Amérique semblent aussi supérieures à la demande et ne permettent pas une augmentation des prix.
Quels sont les impacts de la baisse du pétrole ?
Les hausses du taux d’intérêt des banques centrales afin de gérer l’inflation ralentissent la croissance économique mondiale, mais réduisent également la demande de pétrole.
Cette baisse constante du prix du baril du Brent est mauvaise pour l’économie algérienne. En tant que pays exportateur, cette chute de prix entraînera forcément de faibles recettes.
L’impact sera donc forcément négatif sur les marchés algériens. Cela profitera pourtant aux importateurs comme l’Europe, qui pourront s’approvisionner à des coûts réduits.