Dans un contexte énergétique et géopolitique compliqué, le prix du baril de pétrole connaît de nombreuses fluctuations. Il y a quelques mois, ce dernier connaissait une hausse majeure des prix due au conflit en Ukraine et aux sanctions occidentales envers la Russie.
Depuis le début de cette guerre, l’économie mondiale est menacée, et pas seulement à cause des produits énergétiques. En effet, sur le vieux continent, la Russie et l’Ukraine sont les plus grands exportateurs de matières premières. Donc, la situation géopolitique actuelle a mis à mal les pays occidentaux entraînant un effet délétère au niveau mondial.
Pour ce qui est du pétrole, depuis le début de ce mois, une tendance baissière commence à apparaître et menace de casser le prix du baril. Le Brent américain et le West Texas Intermediate dégringolent avec des baisses constatées entre 0,5 et 1 %. Si cette situation perdure, une récession serait de plus en plus plausible selon la FMI.
Les causes et les conséquences de la chute du pétrole
À cause de l’inflation qui se fait ressentir, la plupart des banques ont revu leurs intérêts à la hausse. Et si ce mécanisme en est souvent la conséquence, elle ralentit la consommation et la demande. Cela explique la baisse du Spot Brent qui est est passée en dessous de la barre des 100 $/baril. Pour la première fois depuis un certain temps, le Brent s’apprécie à 94,98 $ le baril et WTS à 95,79 $.
Cela pourrait être annoncé comme une bonne nouvelle pour les automobilistes, qui vont peut-être bénéficier d’une baisse à la pompe de quelques centimes, mais pourrait être aussi bien plus complexe.
La situation est d’autant plus préoccupante qu’il est difficile d’établir un calendrier clair sur la fluctuation de cet hydrocarbure qui dirige l’économie mondiale.