Dans le milieu du football professionnel, l’aspect financier est un sujet récurrent. Paradoxalement, le montant remis aux entraîneurs reste souvent méconnu, contrairement aux footballeurs.
Étant une fonction à part entière, la FAF est actuellement en train de statuer sur la question. Un moment idéal pour partager ce que gagne un entraîneur dans le championnat algérien. En effet, plusieurs clubs ont révélé les salaires de leur entraîneur. Parmi nos techniciens, certains touchent un bon pactole.
Sans plus tarder, voici les entraîneurs les mieux payés dans le championnat algérien. Le record était détenu par un entraîneur étranger, le Belge José Riga, ex-entraîneur de la JS Kabylie. Le montant de son salaire était de 660 millions de centimes, c’est le salaire le plus cher enregistré dans le championnat algérien.
🔴 José Riga n'est plus entraîneur de la JS Kabylie. pic.twitter.com/Rlxst56pP2
— Yani Abdelli (@Yani_Abdelli) September 6, 2022
Actuellement, le technicien n’est plus dans le championnat national, mais garde toujours sa place de l’entraîneur le mieux payé du championnat. À la deuxième place, on retrouve le tunisien Nabil Kouki, sur le banc de Belouizdad qui empoche un salaire de 500 millions par mois.
Faruk Hadzibegic, vient s’installer confortablement à la 3ème place avec une somme de 450 millions de centimes par mois. Originaire de Bosnie, l’entraîneur est à la tête des joueurs de Mouloudia. Houssam Mohamed Al Badry, vient à la première place devant Kouki. L’égyptien, a été recruté par l’ES sétif, et bénéficie du soutien total de son président.
Force est de constater que ce sont les entraîneurs étrangers qui sont en tête du classement. Une image pas très flatteuse pour les professionnels algériens. Toutefois, la régularisation du statut des entraîneurs nationaux pourrait améliorer leurs prestations salariales. Les entraîneurs ne sont pas les seuls à souffrir de cette sous-évaluation. Le corps arbitral est aussi concerné.