L'économie algérienne continue de rencontrer des difficultés ?

Malgré les efforts, des difficultés subsistent dans l’investissement en Algérie

Beaucoup a été dit sur les arrêts et les paralysies qui freinent les investissements en Algérie. Malgré les montées au créneau du président de la République, ses instructions répétées et les changements apportés à la réglementation, des difficultés subsistent et viennent de faire l’objet de discussions entre le ministre de l’Industrie et la Production pharmaceutique et le président de l’organisation patronale CREA. L’Algérie table sur l’investissement productif pour relancer son économie et réduire sa forte dépendance des hydrocarbures.

Les obstacles bureaucratiques persistants

Le président Abdelmadjid Tebboune a moult fois appelé à la levée des entraves, le plus souvent bureaucratiques, qui empêchent la concrétisation de projets d’investissements. Parmi ces obstacles, on peut citer :

Des procédures administratives longues et complexes.
Un manque de transparence dans l’octroi des autorisations.
Des contraintes légales pesant sur les entreprises et les investisseurs.

La détérioration des relations avec l’Espagne impacte fortement l’économie algérienne

Depuis plusieurs mois, les relations entre l’Algérie et l’Espagne se sont détériorées. Le gouvernement espagnol, sous la pression des opérateurs économiques dont les activités sont lourdement impactées, souhaite fortement un retour à la normale. L’impact de cette détérioration sur l’économie espagnole n’est plus à prouver : les pertes se chiffrent en centaines de millions d’euros.

La main tendue du gouvernement espagnol

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, est revenu sur la question et a rappelé que son gouvernement maintient la main tendue envers Alger. Le gouvernement de Pedro Sánchez a également multiplié les initiatives pour apaiser les tensions et renouer le dialogue entre les deux pays.

⭕️ Espagne : près de 130 000 entreprises touchées par la crise diplomatique avec l’Algériehttps://t.co/KxgkVq4PPk pic.twitter.com/Zr6MQfvC42

— وكالة الأنباء المستقلة NEWS (@hama_lmehdi) April 13, 2023

Une coopération économique entre la France et l’Algérie à consolider

Elisabeth Borne, la Première ministre française, s’est rendue en Algérie avec 16 ministres et plusieurs chefs d’entreprise pour concrétiser la réconciliation scellée par les présidents des deux pays fin août. Sa visite portait essentiellement sur la jeunesse et la coopération économique, alors que des dossiers plus sensibles sur l’immigration ou la question mémorielle font toujours l’objet de discussions.

Les nombreux blocages dans la coopération algéro-française

La focalisation du président français Emmanuel Macron sur les tensions autour de la question mémorielle entre Alger et Paris renseigne sur cette volonté française d’éluder le fond du problème algéro-français : les trop nombreux blocages des dossiers de la coopération entre les deux pays. Il est donc crucial pour les deux gouvernements de travailler ensemble afin de lever ces obstacles et favoriser une coopération économique fructueuse.

Conclusion : un enjeu majeur pour l’économie algérienne

La levée des blocages dans l’investissement et la coopération internationale est un enjeu majeur pour l’économie algérienne, qui doit impérativement diversifier ses sources de revenus et réduire sa dépendance aux hydrocarbures. Pour y parvenir, il est essentiel que le gouvernement algérien continue de travailler à simplifier les procédures administratives, améliorer la transparence et renforcer la confiance avec ses partenaires internationaux.

Sources

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