Depuis quelque temps, la 5G est disponible, mais il faut d’abord procéder à l’installation des antennes. La mise en place du réseau n’est pas facile, car il faut penser aux problèmes qui dépassent le secteur de la télécommunication.
Aux États-Unis, le déploiement de tels équipements nécessite l’aval de la FAA.
Des possibles interférences
Avant de donner son feu vert, la FAA (l’autorité américaine de l’aviation) doit d’abord évaluer les problèmes que pourrait apporter le déploiement d’autres antennes.
Parmi ceux-là, on peut citer les interférences avec les fréquences des altimètres utilisés pour la sécurité des avions et celle de la 5G. Les opérateurs du réseau de télécommunication doivent donc collaborer avec l’autorité aérienne, car le problème peut toucher la sécurité du transport.
Un compromis trouvé
Les opérateurs ont quand même trouvé un compromis en faisant des recherches sur les possibles interférences entre les deux fréquences. Ils ont ainsi réussi à localiser les bons emplacements afin d’éviter des interactions entre les signaux de la 5G et les signaux des avions.
Les opérateurs ont promis de procéder à l’installation des équipements en contournant l’activation des tours situées aux alentours de certaines stations aériennes. C’est ainsi que la FAA a conclu un accord avec Verizon et AT&T afin d’augmenter le nombre d’installations.
Le compromis a permis de garder la sécurité des avions tout en augmentant le nombre d’antennes 5G.
Le problème n’est pas entièrement réglé
Malgré l’accord, le problème n’est pas entièrement réglé. Il existe encore des possibilités d’interférences, même si elles sont minimes.
Les problèmes resurgissent notamment en cas de faible visibilité pour certains types d’appareils comme les Embraer 90. Selon la fédération du secteur de l’aviation aux États-Unis (A4A), il reste beaucoup à faire pour diminuer les perturbations du trafic aérien.