Les Algériens se tracassent devant l’envahissement du coronavirus dans le pays. La pandémie est revenue en force avec 2512 nouveaux cas. Face à ce pic inattendu, le nombre des demandes de médicaments dans les pharmacies redouble.
Pour apaiser cette tension, le ministère de l’Industrie pharmaceutique est sorti du silence.
Disponibilité des médicaments anti-covid
Devant l’expansion inévitable des nombres de contaminations, le département de Lotfi Benbahmed a « pris des mesures anticipatives par l’augmentation de la capacité de production et l’ajustement des programmes d’importation ou de distribution pour satisfaire les besoins en riposte à la résurgence ».
Pour ceux qui sont à la recherche de paracétamol, le responsable affirme que « trois millions de boîtes seront mises sur le marché la semaine allant du 20 au 27 janvier ».
Il a, par ailleurs, précisé que les antibiotiques l’Amoxicilline -Acide Clavulanique adulte, les anticoagulants et la vitamine D ont déjà été mis à disposition des utilisateurs. Les quantités suffiront amplement jusqu’au mois de février ou début mars.
Non à la rétention des produits !
Face à la situation critique à laquelle s’expose l’Algérie, le ministère explique la « très forte augmentation de la demande créant des tensions d’approvisionnement de ces produits ».
Il insiste également avoir « mis en place des réquisitions pour les établissements de fabrication, d’importation et de distribution en gros rendant la mise sur le marché obligatoire de toutes les quantités fabriquées et/ou importées au profit des pharmaciens d’officines dans délais n’excédant pas les 48 H à compter de la réception de ces médicaments par les établissements de distribution en gros. ».
Pour le respect de cette nouvelle règle, les inspections poursuivent leur cours. Les sanctions tomberont en cas de ventes concomitantes ou de rétention de médicament.