En cette période de rentrée, les temps sont durs pour les étudiants étrangers en France, en particulier, les Algériens. La reprise des cours fait l’objet de nombreuses critiques.
Alors que ces étudiants algériens s’apprêtent à reprendre leurs études universitaires, ils se retrouvent dans une situation pénible.
Les causes sont multiples : crise de logement, insertion professionnelle difficile et surtout inflation. En effet, cette dernière est très élevée et les étudiants le remarquent dans leur porte-monnaie. Selon la Fédération des associations générales étudiantes, l’inflation aurait haussé de 7.38% comparée à ces deux dernières années.
La hausse des prix se fait ressentir par de nombreux étudiants algériens en France
En tant qu’étudiant, si vous apprenez que votre facture d’énergie va être doublée, cela peut vous toucher durement. Les manifestations de cette inflation varient d’un étudiant à un autre, boursier ou non.
Tandis que certains essaient tant bien que mal de survivre avec le peu qu’ils ont, d’autres se trouvent dans l’obligation d’abandonner leurs études et de chercher une autre source de revenu afin de couvrir leurs dépenses.
Deux jeunes étudiants algériens notamment, Islem et Zohra en ont témoigné sur les médias francophones. Ils y ont révélé leur difficulté à subvenir à leurs subsistances.
La crise de logement : un problème majeur
Les classes moyennes du monde entier sont touchées par la crise de logement en France. Plusieurs étudiants algériens qui poursuivent leurs études en France connaissent cette situation frustrante.
Pénurie de logements étudiants à Montpellier, il y a urgence !
Aujourd'hui dans le journal télévisé de France 3 le syndicat étudiant de Montpellier, le SCUM, monte au créneau concernant la crise intense vécue par des milliers d'étudiantes et d'étudiants en recherche de logement. pic.twitter.com/5JjedhIWIJ
— SCUM – Montpellier (@scum34) September 7, 2022
Être venu de loin pour continuer les études et être victime de pénurie de logement à Angers, tel est le cas Yasmine, une jeune étudiante algérienne. Fort heureusement, des associations bienfaitrices comme l’Habitat Jeune David d’Angers lui ont trouvé un toit pour quatre mois à 250 euros de loyer.
Les étudiants étrangers arrivent à peine à garder la tête hors de l’eau. Certains craignent même de repartir dans leur pays d’origine. Une tendance qui devrait se poursuivre l’année prochaine.