L’Algérie passe actuellement par une crise automobile. Pour mettre la lumière à ce sujet, le Président de l’Union des Consommateurs est sorti de son silence. Il a récemment parlé de l’inflation des prix des véhicules d’occasion dans le pays.
Importation de véhicules neufs : la seule issue ?
Les acheteurs, et principalement les concessionnaires en Algérie souffrent de cette crise de voiture. Une situation qui a engendré une émeute sur les réseaux sociaux. En effet, comme susmentionné, le coût des automobiles d’occasion n’est plus à leur portée.
Pour y remédier, ils demandent l’augmentation de vitesse des démarches d’importation de voitures neuves dans le pays.
Une proposition qui n’a pas laissé Zaki Hariz, le Président de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), indifférent puisqu’elle pourrait contribuer à la diminution des prix sur le marché.
Il accepte d’ailleurs la réouverture de l’importation des véhicules dans le pays pendant une durée de 3 ans tout en limitant les charges douanières. Une tâche qui sera dirigée par les autorités compétentes.
Ensuite, les industries en Algérie devraient selon lui assurer l’approvisionnement de véhicules à prix abordable.
Plus qu’une simple crise de transport…
Le problème de transport en Algérie est beaucoup plus profond qu’on ne le croit, comme le confirme le Président de l’Union des Consommateurs.
À cause de l’énorme perte de temps que provoque l’attente des transports en commun, les citoyens sont obligés d’investir dans un véhicule personnel. L’interviewé a également parlé de la flambée des voitures touristiques dans le pays ainsi que celle des véhicules d’occasion.
« Même les camions à ordures n’ont pas pu être fournis pour les municipalités », a-t-il ajouté. Durant cette entrevue, l’orateur a remis le dossier automobile sur le tapis. Une situation qui est immobilisée malheureusement depuis 2 ans.