Aucune nouvelle mesure n’a été prise par le gouvernement malgré l’augmentation de la contamination du COVID-19. En effet, les chiffres ont dépassé largement les 2200 cas, ce mardi. Choqués de la réaction de l’État, les spécialistes ont dévoilé leur ressenti !
Manque de réactivité du gouvernement
Oui, stopper la propagation du COVID-19 n’est pas une mince affaire.
Le chef de service de pneumologie à l’EHU d’Oran, le Professeur Salah Lellou a annoncé que « L’Omicron se propage facilement. Ce n’est pas en fermant les écoles qu’on va l’arrêter, et ce parce qu’il y a foule dehors dans les marchés. Il y a plusieurs moyens pour qu’il se propage ».
En clair, il aurait été plus simple si l’Algérie avait anticipé l’arrivée du nouveau variant dans le pays. Devant cette absence de réactivité, il a relaté que « Maintenant, il faut qu’il y ait plus de lits pour recevoir les patients qui nécessitent une hospitalisation, qu’il n’y ait pas de pénurie de produits médicamenteux, d’oxygène, etc ».
Confiant, le Pr Bitam, quant à lui, réalise que le variant Omicron « ne fait pas autant de dégâts que le Delta ».
Faible taux de vaccination
La campagne de vaccination en Algérie a déjà commencé le 22 janvier. Au plus grand regret du ministère de la Santé, cette initiative n’a pas attiré un grand monde. Pour expliquer la situation, Idir Bitam a notifié qu’« Il n’y a pas eu une bonne stratégie de sensibilisation ».
Le ministère devrait, selon lui, multiplier cette approche que ce soit envers les personnels médicaux, la population et les différentes catégories professionnelles existantes dans le but de dépasser le taux actuel de 13 %. Le Pr a d’ailleurs insisté que « (…)Les gens ont toujours peur des vaccins ».