Dernièrement, le coût des viandes rouges a connu de légères augmentations. Un accroissement qui risque de s’aggraver, notamment à l’approche du Ramadhan.
Pour réduire les impacts de ce problème sur la population, l’association nationale des commerçants et des artisans a lancé deux propositions.
Approbation de l’importation des viandes et des fourrages
Le président de l’association ANCA, Hadj Tahar Boulenouar, a annoncé durant une conférence de presse que « l’importation des aliments de bétails est aujourd’hui exclusivement du ressort d’une entreprise publique ».
Un détail qui aurait, d’après lui, occasionné « la hausse les prix et le désintérêt de nombreux éleveurs ayant préféré abandonner l’élevage ».
Ainsi, « pour encourager les éleveurs à perpétuer leur activité » et baisser les prix, il recommande « d’attribuer aux opérateurs privés les autorisations d’importation des fourrages ».
Plus de compétitivité
L’autorisation « L’importation des viandes (rouges et blanches) notamment à l’approche du mois de Ramadhan où la demande sur les viandes est plus accrue, soit entre 120.000 et 130 000 tonnes » est l’alliée idéale pour limiter les flambées des prix selon l’ANCA.
Pour contribuer à la baisse des tarifs, le président recommande de « ne pas accorder les autorisations d’importation des veaux destinés à l’abattage au même opérateur ».
Une belle initiative qui pourra assurer « la compétitivité et réduire les prix, et ce, dans l’intérêt du pouvoir d’achat des citoyens ». En ce sens, Hjad soutient « l’importation, en exemptant les commerçants de viandes de l’augmentation les taxes douanières ».
Il a d’ailleurs tenu à rappeler « que le besoin national annuel des viandes blanches et rouges est estimé à 1 200 000 tonnes et que la production locale ne dépasse pas 1 million de tonnes ».