Vous n’êtes pas sans savoir que la France fait partie des pays qui regroupent une importante communauté algérienne à l’étranger. Forcément lorsqu’on intègre un nouveau pays, il est nécessaire d’y trouver un emploi. Pourtant plusieurs immigrés algériens y occupent des postes difficiles. C’est exactement le sujet abordé dans cet article.
Des situations de déclassement pour les travailleurs issus d’Algérie
En France, les femmes algériennes occupent surtout les postes de services aux particuliers. D’après l’INSEE, environ 40 000 travailleurs émigrés en Ile-de-France, les algériens compris, ont à leur compte cinq années d’études supérieures. Pourtant, ils sont recrutés principalement pour des postes d’ouvriers peu qualifiés.
Néanmoins, ce même institut statistique a évalué que 56% des travailleurs émigrés ayant une licence peuvent obtenir des emplois de classe intermédiaire ou alors supérieure. Cette estimation semble plutôt faible et invite à la réflexion.
Ile-de-France : les immigrés représentent 22 % de la population active dont 38% ont la nationalité française (sondage Insee du 27 octobre 2022). Un peu plus de la moitié de ces immigrés sont nés en Afrique, et 27 % sont nés au Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie).
— Rassemblement National de la Mayenne (@RassNational53) October 30, 2022
Des conditions pas très fameuses pour une majorité
Toujours suite à une étude effectuée par l’INSEE, les Algériens occupent surtout des postes :
- Peu qualifiés,
- Difficiles.
Ces travailleurs se trouvent en Seine-Saint-Denis, il s’agit du département le plus pauvre de l’Île-de-France. Leurs métiers restent toutefois indispensables afin que le territoire continue de fonctionner un tant soit peu.
Les conditions de travail sont contraignantes par rapport à la moyenne. Le poste exige souvent des efforts physiques, des tâches plutôt répétitives ainsi que des horaires de travail tardifs, parfois même décalées. À titre d’exemple pour ces métiers assez contraignants, on a :
- Les ouvriers de BTP,
- Les employés dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration,
- Les agents de sécurité,
- Les agents de gardiennage …
En dépit du fait que ces métiers font face à des tensions de recrutement, ils restent malgré tout essentiels. Rappelons que parmi eux, il y a des postes qui ont été mis en première ligne durant la crise pandémique d’il y a deux ans.