En 2008, la France et l’Algérie ont passé un accord, qui avait pour objet la mise en place d’une équipe de travail secrète. Cet accord des présidents des deux pays n’a cependant été révélé que l’année dernière.
Le travail maintenu en secret durant des années consistait à des essais nucléaires en Algérie. Il importe de mentionner que cette activité secrète a été gelée pendant trois ans, entre 2016 et 2019. Force est de constater que ces essais nucléaires de la République française en Algérie sont considérés comme une épine dans les relations diplomatiques entre les deux Etats.
Cependant, des solutions ont été présentées et les citoyens algériens victimes de ces essais pourront être indemnisés selon le chef de l’état-major particulier du président français en exercice.
Des mêmes droits d’indemnisation pour tous les Algériens touchés par les essais nucléaires
Il est essentiel de marquer que des questions portant sur les essais nucléaires ont posé de nombreux problèmes entre les deux pays. Mais depuis quelques mois, voire une année, des solutions d’indemnisation des victimes de ces essais ont été proposées auprès de la commission de la défense de l’Assemblée nationale française.
Cette proposition s’inscrit dans le cadre de l’extension et de l’élargissement de la loi Morin de 2010. Rappelons-le, cette dernière encadre principalement ces indemnisations.
Si le sac de Macron avait une solution au dossier anniversaire, des excuses officielles et un essai nucléaire, nous serions plus heureux sur la nouvelle page des relations, au contraire, il doit retourner dans son pays.https://t.co/swOQJ3jjCA pic.twitter.com/CtqAUJpxA2
— 🇩🇿🇵🇸🇹🇳 🇱🇾 Mohamed Boudia-(le fantôme) (@Rightpen1) August 25, 2022
Cette initiative a été appuyée par les propos de l’amiral Jean-Philippe Rolland qui a déclaré que tous les Algériens touchés par ces essais pourront constituer et déposer un dossier d’indemnisation. Il ajouta que ces personnes devront être soutenus pour établir leurs dossiers conformément aux mesures concernant les sites d’essais nucléaires.
Entre autres, des travaux de réhabilitation de ces sites sont envisagés et pourront même être faits dans les meilleurs délais selon toujours le chef de l’état-major particulier d’Emmanuel Macron. Et c’est dans cette optique qu’il a conclu en disant que l’indemnisation se fera dans le cadre d’un travail de coordination avec la réhabilitation des sites.