L’espace Schengen encombré, une attente interminable pour les voyageurs hors Europe

L'espace Schengen encombré, une attente interminable pour les voyageurs hors Europe

Depuis le 12 octobre 2025, l’Europe déploie progressivement le système d’entrée-sortie (EES), remplaçant le tamponnage des passeports par l’enregistrement biométrique.


Malgré quelques perturbations initiales, ce système vise à renforcer le contrôle des frontières et fluidifier les contrôles. Sa mise en œuvre complète est prévue pour avril 2026.

L’innovation technologique au service des frontières : le système EES

Depuis octobre 2025, l’Union européenne a commencé à déployer le système d’entrée-sortie européen (EES) dans ses aéroports. Ce dispositif numérique innovant vise à renforcer la sécurité aux frontières extérieures de l’UE tout en fluidifiant les contrôles.


Il remplace le tamponnage traditionnel des passeports par l’enregistrement des données biométriques des voyageurs non européens entrant dans l’espace Schengen.

Lors de leur première entrée dans l’espace Schengen, les voyageurs voient leurs données personnelles, empreintes digitales et une photographie faciale enregistrées et stockées pour une durée de trois ans.

Cette mesure permet une vérification rapide lors des passages ultérieurs, optimisant ainsi le processus de contrôle aux frontières.

Des débuts chaotiques : retards et perturbations dans les aéroports européens

La phase initiale de déploiement du système EES n’a pas été sans heurts. Plusieurs aéroports européens ont en effet connu des retards et des perturbations significatives.


Les aéroports de Bruxelles-Zaventem et Humberto Delgado de Lisbonne ont été particulièrement touchés, avec des files d’attente atteignant jusqu’à trois heures.

Je voyage souvent pour le travail, et ces files d’attente interminables ont été très stressantes. Heureusement, on sent que les choses commencent à s’améliorer.Léa, 34 ans, voyageuse fréquente

Ces retards sont principalement dus à des problèmes techniques rencontrés avec les bornes automatiques et à une insuffisance de personnel pour gérer le flux de voyageurs.

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Ces difficultés ont mis en lumière la nécessité d’une transition plus douce vers ce nouveau système de contrôle aux frontières.

Anticipation des retards : mesures et recommandations

Pour pallier aux difficultés rencontrées, les autorités européennes et nationales ont déployé du personnel supplémentaire et augmenté le nombre de bornes automatiques et de portes électroniques (e-gates) dans les aéroports.


Ces mesures visent à faciliter le passage des voyageurs et à réduire les désagréments causés par l’implémentation du système EES.

Je prévois maintenant une marge supplémentaire d’une heure pour mes vols. Cela m’évite le stress et me permet de passer les contrôles plus sereinement.Sabrina, 29 ans, étudiante en mobilité internationale

Il est également conseillé aux voyageurs de prévoir une marge de temps plus importante avant leur vol pour anticiper d’éventuels retards. Cette recommandation vise à améliorer l’expérience des voyageurs tout en assurant la sécurité des frontières extérieures de l’Union européenne.

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Abdelaziz Merzouk maghreb emergent

Écrit par Abdelaziz Merzouk

Abdelaziz Merzouk est journaliste indépendant spécialisé dans les actualités du voyage, du tourisme et de la découverte en Algérie. Son travail met en avant les destinations locales, le développement du secteur touristique et les nouvelles dynamiques économiques qu’il génère.

Guidé par une approche factuelle et apolitique, il s’attache à proposer une information fiable, documentée et accessible, en donnant la parole aux acteurs du terrain et aux voyageurs eux-mêmes. Sa rigueur et sa curiosité font de lui une référence pour comprendre les mutations du tourisme algérien et ses enjeux futurs.