Depuis le 12 octobre 2025, l’Europe déploie progressivement le système d’entrée-sortie (EES), remplaçant le tamponnage des passeports par l’enregistrement biométrique.
Malgré quelques perturbations initiales, ce système vise à renforcer le contrôle des frontières et fluidifier les contrôles. Sa mise en œuvre complète est prévue pour avril 2026.
L’innovation technologique au service des frontières : le système EES
Depuis octobre 2025, l’Union européenne a commencé à déployer le système d’entrée-sortie européen (EES) dans ses aéroports. Ce dispositif numérique innovant vise à renforcer la sécurité aux frontières extérieures de l’UE tout en fluidifiant les contrôles.
Il remplace le tamponnage traditionnel des passeports par l’enregistrement des données biométriques des voyageurs non européens entrant dans l’espace Schengen.
Lors de leur première entrée dans l’espace Schengen, les voyageurs voient leurs données personnelles, empreintes digitales et une photographie faciale enregistrées et stockées pour une durée de trois ans.
Cette mesure permet une vérification rapide lors des passages ultérieurs, optimisant ainsi le processus de contrôle aux frontières.
Des débuts chaotiques : retards et perturbations dans les aéroports européens
La phase initiale de déploiement du système EES n’a pas été sans heurts. Plusieurs aéroports européens ont en effet connu des retards et des perturbations significatives.
Le déploiement du nouveau système d’entrée-sortie (#EES) de l’Union européenne a entraîné d’importants retards à l’aéroport de #Bruxelles, où certains passagers non européens ont signalé avoir attendu jusqu’à trois heures au contrôle aux frontières cette semaine.
Le nouveau… pic.twitter.com/EjITnTDLyw
— Gate7 (@Gate7aviation) October 18, 2025
Les aéroports de Bruxelles-Zaventem et Humberto Delgado de Lisbonne ont été particulièrement touchés, avec des files d’attente atteignant jusqu’à trois heures.
Ces retards sont principalement dus à des problèmes techniques rencontrés avec les bornes automatiques et à une insuffisance de personnel pour gérer le flux de voyageurs.
Ces difficultés ont mis en lumière la nécessité d’une transition plus douce vers ce nouveau système de contrôle aux frontières.
Anticipation des retards : mesures et recommandations
Pour pallier aux difficultés rencontrées, les autorités européennes et nationales ont déployé du personnel supplémentaire et augmenté le nombre de bornes automatiques et de portes électroniques (e-gates) dans les aéroports.
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Ces mesures visent à faciliter le passage des voyageurs et à réduire les désagréments causés par l’implémentation du système EES.
Il est également conseillé aux voyageurs de prévoir une marge de temps plus importante avant leur vol pour anticiper d’éventuels retards. Cette recommandation vise à améliorer l’expérience des voyageurs tout en assurant la sécurité des frontières extérieures de l’Union européenne.


