Durant la saison estivale, une vague d’incendies ravageait la partie Nord-Est de l’Algérie. Un bidonville de la Constantine et une zone industrielle furent tous calcinés. A l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’Etat algérien va apporter un soutien financier aux familles des sinistrés qui complètera les sommes dues par la Caisse nationale de sécurité sociale aux ayants-droits de ceux qui y ont trouvé la mort.
L’Algérie : un théâtre d’incendies très fréquents
Durant les années récentes, l’extrême-Est du pays a toujours fait l’objet de grands incendies. Être spectateur d’une cité entière réduite en cendres est une situation malencontreuse à laquelle les habitants sont presque habitués.
En Algérie, la température peut atteindre les 48 degrés Celsius. La déliquescence de l’écosystème y est flagrante : la canicule et la sécheresse sont promues par le changement climatique.
Si nous faisons un bref état des lieux des dégâts causés par les évènements incendiaires du mois dernier :
- L’incendie du 17 août 2022 a fait une trentaine de morts dont des enfants,
- Une centaine de foyers fut totalement annihilée par les flammes.
Le sinistre a nécessité la mobilisation de moins de deux mille pompiers.
Un geste de providence de la part de l’Etat algérien : cent millions de centimes versés aux familles victimes
100 millions de centimes vont être accordés à chaque famille victime, décida le Chef d’Etat Tebboune. L’initiative a été confirmée par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou.
Ces 100 millions sont alloués à titre de dédommagement des préjudices moraux causés par l’accident, la perte des foyers et surtout, de certains proches. Ils vont être supplémentés par le droit capital décès envers la Caisse nationale de sécurité sociale.