L’importation de véhicule électrique n’est pas considérée comme étant une priorité. C’est la réponse donnée par le Ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables!
Bonne idée, mais !
Ces dernières années, de nombreux ministres continuent de faire des éloges sur les voitures électriques. Les Algériens pourront-ils un jour bénéficier des avantages de ces dernières ?
Lors de sa présence sur le plateau de l’émission « 52 minutes économie », Benattou Ziane a justement fait des aveux concernant l’importation de ce type de véhicule. Selon lui, le gouvernement aurait déjà réfléchi à cette option.
Il existe cependant une multitude de mises au point à effectuer pour sa réalisation. Bien évidemment, l’Algérie espère accueillir les automobiles électriques, notamment par leur côté écologique ainsi que leur mobilité.
Durant son entrevue transmise sur l’antenne généraliste Ennahar TV, le professeur Ziane affirme que pour l’heure, leur émergence reste inexécutable. Il a toutefois tenu à faire quelques précisions sur l’ordre de priorités du gouvernement pour le moment.
La priorité du pays en est tout autre
Pour l’instant, l’Algérie doit se concentrer sur l’instabilité de la circulation routière dans le pays. Le Ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables a affirmé que les bouchons demeurent un facteur de blocage pour l’accomplissement de cette option.
Il a par ailleurs énoncé la faible autonomie du véhicule électrique qui, selon lui, pourrait devenir un handicap pour les automobilistes algériens. Avant de mettre en place un tel changement, M.Ziane a souligné l’importance de la préparation du terrain.
Il a, en outre, insisté sur l’amélioration des soucis d’encombrements dans le pays avant d’entamer l’importation ou la fabrication de voitures électriques.