La liste de matériels pour faciliter le travail des agriculteurs dans le pays est longue. Tracteurs, pulvérisateurs, ou encore d’autres outils spécialisés pour les différents type d’agricultures, pour n’en citer que ceux-là. Des machines aussi importantes les unes que les autres pour faciliter le travail dans le milieu agricole.
Mais face à ce manque d’industrialisation, les opérateurs locaux font force de résilience. La preuve, ces techniques assez surprenantes pour réduire le coût de la main d’œuvre qui se fait rare. Effectivement, pour les moins bien lotis, la culture et la récolte se font encore de manière artisanale.
Cela représente un coût, par exemple cette estimation du président de la filière tomate industrielle, Azzedine Berkane. Il estime qu’une récolte manuelle de tomate revient environ 400 000 DA, quand celle à la machine ne demande que 30 000 DA. Mais pour un matériel qui coûte des dizaines de millions de dinars, cela n’est pas à la portée de tout le monde.
L’agriculture bah les chiffre officiel de l’état algérien tous est transparent, l’Algérie n’a pas l’autosuffisance alimentaire elle est obligé d’importer ce que son peuple mange d’où les importations de la poudre de lait
— Zakarya Moro (@zakarya782) July 11, 2022
Ainsi, cette réalité donne naissance à des idées d’adaptations ingénieuses. Un agriculteur a suscité l’étonnement de ses collègues en créant un engin pour pallier l’absence d’une planteuse. Il s’agit d’un fût métallique sur lequel il est venu souder des éperons ou pointes métalliques.
Une fois qu’un opérateur tire sur le fût, ce dernier roule sur lui-même et laisse des trous où l’ouvrier peut ensemencer ses graines. Une idée qui lui a permis de réduire le temps de travail, la main d’œuvre ainsi que ses dépenses.
Une législation porteuse d’espoir pour l’agriculture algérienne
Face à ces conditions, le ministre de l’industrie, Ahmed Zeghdar, a annoncé la possibilité d’importer des équipements d’agriculture rénovés. Une décision qui va permettre d’améliorer les méthodes agricoles et d’ouvrir l’horizon à la culture de nouveaux produits d’exportation.