Ce dimanche 25 décembre 2022, le chef de l’État, en présence des membres du gouvernement, a procédé à la signature de la loi de finance 2023. Une loi qui comprend plusieurs réformes et des prévisions budgétaires s’étalant sur trois ans.
Trois objectifs fondamentaux se portent à travers cette nouvelle loi, l’équilibre financier, l’encouragement de l’investissement, la consolidation des acquis sociaux et la dynamisation de la croissance.
En effet, dans les grandes lignes, plusieurs textes visent à alléger les contraintes administratives et financières imposées aux investisseurs, et aux entrepreneurs et auto-entrepreneurs.
Les investisseurs n’auront plus l’obligation, par exemple, de réinvestir 30 % des IBS et les taxes sur l’activité professionnelle. D’autres types de société sont aussi inclus dans cette catégorie.
La loi sur les importations
Outre les mesures fiscales, le domaine de l’importation a lui aussi bénéficié de quelques réformes sur cette loi de finance 2023. Surtout, s’agissant de l’importation d’engins et de véhicules étrangers.
Le dédouanement des matériaux de production de moins de 5 ans et les équipements agricoles de moins de 7 ans sera désormais possible. Une nouvelle qui va certainement réjouir les acteurs du secteur agricole, qui souffrent d’une sous-production due au manque d’équipement.
Bien évidemment, cela n’influence pas sur la cherté de ces équipements, mais laisse déjà une porte ouverte vers l’acquisition avec divers avantages accordés aux auto-entrepreneurs.
Les prévisions fiscales
Par ailleurs, le gouvernement algérien reste optimiste quant à l’endiguement de l’inflation et l’amélioration du pouvoir d’achat. Il estime un ralentissement de l’inflation à 5,1% en 2023 et à 4% d’ici 2025, pour une croissance de 4,6 % la même année.
La balance commerciale devrait elle aussi bien se porter, avec un excédent de 9,4 milliards en 2023. Et une baisse – 4,2 % de l’importation devrait être constatée en 2023, par rapport à cette année 2022.
