A l’occasion des 60 ans d’indépendance de l’Algérie, le président français en exercice, Emmanuel Macron, a adressé une lettre au président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Dans cette correspondance, le président français a non seulement tenu à féliciter le peuple algérien pour leur indépendance et leur souveraineté, mais également à faire part de ses vœux au président Tebboune. Il importe tout de même de noter que ce message d’amitié et de solidarité d’Emmanuel Macron a été exprimé au nom de la France ainsi qu’en son propre nom. Entre autres, à travers cette communication, ce dernier a aussi émis une réponse à l’invitation du président Abdelmadjid Tebboune de venir en Algérie.
Une fête nationale extraordinaire et symbolique
Le 05 juillet 2022 était une journée historique pour les Algériens. Cette date a marqué le 60e anniversaire d’indépendance du pays vis-à-vis de la France. Cependant, même après 60 ans, de nombreux Algériens semblent encore avoir de la rancœur envers la France pour le massacre que leur ancêtre a subi durant la colonisation et durant la lutte pour l’indépendance.
Malgré tout, l’Elysée admet que des actes cruels et inhumains ont été perpétrés à l’encontre des Algériens à l’époque. A cet égard, le président de la République française a tenu à s’excuser et à demander « pardon » aux familles des victimes en 2018. Cependant, en octobre 2021, Macron a remis en cause l’histoire de l’Algérie en affirmant qu’après l’indépendance, la nation Algérienne s’est bâtie sur « une rente mémorielle » menée par la classe dirigeante à travers un système politico-militaire. Cette déclaration « irréfléchie » d’Emmanuel Macron a entraîné une dégradation des relations diplomatiques entre les deux Etats.
La réponse favorable d’Emmanuel Macron face à l’invitation du président Tebboune
Dans le cadre d’un renforcement des liens entre la France et l’Algérie, Emmanuel Macron a répondu favorablement à l’invitation de Tebboune de faire une visite de travail en Algérie. Effectivement, dans sa correspondance, le président français a mentionné être heureux et honoré de venir à Alger pour entamer un agenda bilatéral consistant à reconstruire les relations des deux pays, et ce dans le respect de la souveraineté de chacun.