Dans une société qui se veut de plus en plus inclusive, la maltraitance des personnes handicapées reste un sujet préoccupant. C’est pourquoi les autorités ont décidé de renforcer les droits de ces individus vulnérables, avec des peines pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison pour ceux qui s’en prennent à eux. Dans cet article, nous allons explorer les contours de cette nouvelle législation, ses implications et son impact potentiel sur la vie des personnes handicapées. Un pas de plus vers une justice plus équitable et une meilleure protection pour tous.
Proposition de 25 amendements pour renforcer la protection des personnes handicapées en Algérie
Les membres de l’Assemblée populaire nationale algérienne ont soumis 25 amendements au projet de loi visant à améliorer la protection sociale et économique des personnes handicapées. Ces propositions comprennent notamment une augmentation des allocations financières, qui seraient maintenues jusqu’à l’âge de 19 ans. L’objectif est d’assurer un soutien continu aux individus atteints de handicaps mentaux jusqu’à ce qu’une décision de tutelle soit prise, conformément à la législation actuelle.
Amélioration de l’accessibilité des services publics et durcissement des sanctions pour maltraitance
Les amendements proposés visent également à faciliter l’accès aux services publics pour les personnes handicapées. Une modification notable concerne le délai de délivrance de la carte de personne handicapée, qui serait réduit à 30 jours, permettant ainsi une jouissance plus rapide des droits et services associés. Par ailleurs, un durcissement des sanctions est prévu contre ceux qui abusent des personnes handicapées, avec des peines de prison allant de 2 à 5 ans et d’importantes amendes. De nouvelles infractions seraient également introduites, notamment les insultes verbales et les abus sur les réseaux sociaux.
Autres propositions d’amendements pour soutenir les personnes handicapées
D’autres amendements proposés comprennent le transfert des allocations financières d’une personne handicapée décédée à ses enfants mineurs ou à ses proches non mariés et sans revenu. Une commission spéciale serait également créée pour examiner les demandes d’aides techniques adaptées. En outre, l’exigence de recyclage professionnel pour les employés handicapés serait supprimée, remplacée par une attestation délivrée par la commission régionale d’orientation professionnelle. Ces mesures visent à garantir une meilleure prise en charge des droits des personnes handicapées en Algérie.