Dans un contexte de concurrence accrue sur les liaisons maritimes, le port de Marseille a décidé de fermer ses lignes vers l’Algérie à de nouveaux opérateurs. Cette décision, qui soulève de nombreuses questions, intervient alors que la demande pour ces traversées ne cesse d’augmenter. Quels sont les enjeux de cette mesure ? Comment va-t-elle impacter les voyageurs et les entreprises concernées ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre dans cet article. Restez avec nous pour découvrir les dessous de cette actualité brûlante qui agite le monde maritime méditerranéen.
Le port de Marseille-Fos ferme ses portes à Grandi Navi Veloci et Aures SARL
Malgré l’obtention d’une autorisation pour assurer des liaisons entre la France et l’Algérie, les compagnies maritimes italienne Grandi Navi Veloci (GNV) et algérienne privée Aures SARL se voient refuser l’accès au port de Marseille-Fos. Le port n’a pas donné son feu vert pour l’arrivée de ces nouveaux opérateurs sur les lignes en direction de l’Algérie, privilégiant les compagnies déjà établies. Cette décision s’explique par la capacité limitée du port, notamment en haute saison, et le respect des règles historiques qui favorisent les clients existants.
Les raisons derrière la décision du port de Marseille-Fos
Hervé Martel, président du directoire du grand port maritime de Marseille, a justifié cette décision en évoquant les règles historiques du port. Ces dernières privilégient les clients existants avant d’accueillir de nouveaux opérateurs. De plus, la capacité limitée de la nouvelle gare maritime internationale du cap Janet, surtout en haute saison, ne permet pas d’accueillir davantage de compagnies. Ainsi, le port de Marseille-Fos continue de favoriser les compagnies déjà établies sur les liaisons avec l’Algérie, comme Algérie Ferries et Corsica Linea.
Conséquences et répercussions de la décision du port de Marseille-Fos
La conséquence directe de cette décision est que GNV devra se contenter du port de Sète pour ses traversées vers l’Algérie. Par ailleurs, le port de Marseille doit encore programmer une dizaine d’escales sur son site historique de la Major cette année. Cette décision n’a pas été sans susciter des réactions, notamment une grève de 48 heures menée par les marins CGT de Corsica Linea et de La Méridionale en signe de protestation.

