L’affaire des militaires marocains impliqués dans le trafic de drogue vers l’Algérie fait grand bruit. Cette situation, qui met en lumière les tensions entre les deux pays voisins, soulève de nombreuses questions sur la sécurité et l’intégrité des forces armées. Comment une telle affaire a-t-elle pu éclater ? Quelles sont les implications pour les relations déjà tendues entre le Maroc et l’Algérie ? Cet article se propose d’explorer ces questions et de fournir un éclairage sur cette affaire complexe et délicate. Restez avec nous pour comprendre les tenants et aboutissants de ce scandale qui secoue actuellement le Maghreb.
L’affaire du « Pablo Escobar du Sahara » dévoile ses secrets
Le scandale de trafic de drogue impliquant Hadj Ahmed Ben Brahim, surnommé le « Pablo Escobar du Sahara », continue de faire des vagues. Arrêté en 2019, Ben Brahim a révélé l’implication de figures politiques et d’hommes d’affaires marocains dans ce réseau de trafic. L’ancien député Abdenbi Bioui est soupçonné d’être à la tête de ce réseau qui aurait acheminé d’importantes quantités de drogue vers l’Algérie. Les enquêtes se poursuivent pour démêler les ramifications de cette affaire qui secoue le Maroc.
Le rôle des militaires marocains dans le trafic de drogue vers l’Algérie
Un individu identifié comme A.B. a rejoint ce réseau de trafic grâce à un soldat à la retraite qui lui a fourni les contacts de ses anciens collègues en poste aux frontières. Le mode opératoire du réseau est bien rodé : avant l’envoi d’une cargaison, le militaire en poste détourne la caméra de surveillance. Cette complicité au sein de l’armée marocaine a permis l’acheminement de quantités impressionnantes de drogue vers l’Algérie sans interception. Ces révélations mettent en lumière l’implication de militaires marocains dans ce trafic transfrontalier.
Les révélations des auditions à la chambre criminelle de Casablanca
Les auditions devant la chambre criminelle de Casablanca ont confirmé l’existence de complicités facilitant le passage de ces quantités massives de drogue à travers la frontière. Le soldat responsable du détournement de la caméra et les passeurs recevaient respectivement 36 000 dirhams (3500 euros) et 10 000 dirhams (près de 960 euros) pour chaque envoi. Ces informations, bien que choquantes, ne sont que la pointe de l’iceberg. Les auditions se poursuivent et promettent de révéler d’autres complicités à un niveau plus élevé, mettant en lumière l’étendue de la corruption dans cette affaire de trafic de drogue.


