Dans un monde en constante évolution, le secteur automobile n’est pas en reste. D’ici 2025, plusieurs modifications majeures sont attendues, notamment en ce qui concerne l’importation de voitures d’occasion, la vignette automobile et l’IFU. Ces changements pourraient avoir des répercussions significatives sur les consommateurs et les professionnels du secteur. Cet article se propose de vous éclairer sur ces futures modifications, afin que vous puissiez anticiper et vous adapter à ces nouvelles réglementations. Restez connectés pour découvrir comment le paysage automobile pourrait être remodelé dans les années à venir.
Nouvelle réglementation sur l’importation de véhicules d’occasion
La loi des finances 2025, publiée dans le Journal officiel n°83, introduit des modifications majeures concernant l’importation de véhicules de moins de trois ans. Désormais, ces véhicules ne peuvent être revendus pendant une période de 36 mois suivant leur dédouanement, à moins que l’avantage fiscal accordé ne soit remboursé. Le montant du remboursement varie en fonction de la durée écoulée depuis le dédouanement. Cette mesure vise à freiner les pratiques spéculatives liées à l’importation de véhicules récents.
Augmentation des tarifs de la vignette automobile
La loi des finances 2025 apporte également des modifications aux tarifs de la vignette automobile pour les voitures de tourisme et les véhicules utilitaires de 10 CV ou plus. Les tarifs varient en fonction de l’âge du véhicule : 25 000 dinars pour les véhicules de moins de trois ans, 20 000 dinars pour ceux âgés de 3 à 6 ans, 15 000 dinars pour les véhicules de 6 à 10 ans et 10 000 dinars pour ceux de plus de 10 ans. De plus, il sera désormais possible d’acheter la vignette en ligne, sans obligation de la coller sur le pare-brise.
Changements dans l’Impôt Forfaitaire Unique et prélèvement supplémentaire sur les sociétés de tabac
La loi des finances 2025 modifie également l’application de l’Impôt Forfaitaire Unique (IFU). Désormais, il concerne les personnes physiques exerçant une activité industrielle, commerciale, non commerciale ou artisanale, ainsi que les coopératives d’art et d’artisanat traditionnelles et les sociétés civiles professionnelles dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas huit millions de dinars. Par ailleurs, un prélèvement supplémentaire sera imposé sur les bénéfices des sociétés de fabrication de tabacs établies en Algérie. Les fabricants de tabacs à priser et/ou à mâcher seront soumis à un impôt supplémentaire de 20 % sur leurs bénéfices, tandis que ce taux atteint 31 % pour les fabricants de tabacs à fumer.