La France, pays d’accueil par excellence, a récemment adopté une nouvelle loi sur l’immigration. Cette législation, qui suscite de nombreux débats, modifie considérablement les règles en matière de regroupement familial et d’immigration étudiante. Quels sont les changements majeurs ? Comment ces modifications vont-elles impacter les personnes concernées ?
Cet article se propose de décrypter pour vous cette nouvelle loi d’immigration en France, afin de mieux comprendre ses conséquences sur le regroupement familial et l’immigration étudiante. Une lecture indispensable pour tous ceux qui envisagent de s’installer en France ou qui sont déjà sur le territoire.
La France adopte une nouvelle loi d’immigration plus restrictive
La France, pays riche en histoire migratoire, est à l’aube d’une transformation majeure avec l’adoption récente d’une nouvelle loi d’immigration par le Sénat. Cette législation, qui sera débattue à l’Assemblée nationale le 11 décembre 2023, pourrait apporter des modifications significatives aux politiques d’immigration actuelles, impactant considérablement la vie des immigrants et des citoyens français.
Dans un contexte de contrôle accru des flux migratoires, cette loi symbolise une tendance vers une politique d’immigration plus restrictive.
Modifications majeures dans le regroupement familial et l’accès à la nationalité
La nouvelle loi d’immigration introduit des changements importants en matière de regroupement familial. L’âge minimal pour en bénéficier est désormais fixé à 21 ans, et les aides personnelles au logement (APL) ne seront plus prises en compte lors de l’évaluation des ressources du demandeur.
Par ailleurs, l’accès à la nationalité française pour les mineurs nés en France de parents étrangers sera conditionné à une démonstration de volonté et une preuve d’assimilation. Enfin, un niveau de langue français A2 est désormais exigé pour obtenir un titre de séjour de longue durée.
Impact de la nouvelle loi sur l’immigration étudiante
La nouvelle législation impose des restrictions de visas pour les pays réticents à délivrer des laissez-passer consulaires, affectant ainsi l’immigration étudiante. Les étudiants étrangers devront également fournir une garantie financière pour couvrir d’éventuels frais d’expulsion afin d’obtenir un premier titre de séjour.
Par ailleurs, la loi renforce la lutte contre l’immigration clandestine en supprimant l’Aide Médicale d’État (AME) pour les sans-papiers, remplacée par une aide d’urgence plus restreinte.