L’Italie, pays aux mille merveilles, a récemment introduit une nouvelle taxe de séjour qui pourrait affecter votre prochain voyage. Que vous prévoyiez de vous émerveiller devant le Colisée, de naviguer sur les canaux de Venise ou de vous détendre sur la côte amalfitaine, il est important de comprendre comment cette nouvelle taxe pourrait impacter votre budget. Dans cet article, nous allons détailler ce que chaque voyageur doit savoir sur cette nouvelle taxe de séjour en Italie. De son montant à son application, nous vous donnerons toutes les informations nécessaires pour planifier sereinement votre prochain séjour dans la Botte.
Augmentation des taxes touristiques en Europe : une stratégie pour limiter le tourisme de masse
Face à l’afflux croissant de touristes, plusieurs destinations européennes ont décidé d’instaurer ou d’augmenter des taxes touristiques. L’objectif est de réguler le tourisme de masse et de préserver la qualité de vie des résidents locaux. Parmi ces pays, l’Italie, qui perçoit déjà des taxes de séjour, envisage d’introduire une nouvelle taxe spécifique pour les visiteurs séjournant dans des hôtels. Cette proposition est actuellement à l’étude par le gouvernement italien.
Objectif et modalités de la nouvelle taxe de séjour en Italie
La nouvelle taxe italienne vise à lutter contre le surtourisme, particulièrement dans des destinations prisées comme Venise. Le montant de cette taxe variera selon le niveau de l’établissement hôtelier : 5 euros par nuit pour les hôtels d’entrée de gamme, jusqu’à 25 euros pour les hôtels de luxe. Les vacanciers séjournant dans des hôtels dont le prix de la nuitée est inférieur à 100 euros paieront la taxe minimale de 5 euros, tandis que ceux logeant dans des hôtels coûtant entre 100 et 400 euros s’acquitteront d’une taxe de 10 euros par nuit.
Réactions et perspectives d’extension de la taxe
Ce projet de taxe suscite l’opposition de plusieurs associations professionnelles, dont Federalberghi et Confindustria Alberghi, qui craignent une baisse de la compétitivité du secteur hôtelier italien. Malgré ces réticences, le gouvernement envisage d’étendre cette taxe à tous les hôtels du pays, y compris ceux situés dans les petites villes et villages, afin de réguler le tourisme sur l’ensemble du territoire.