Pour la première fois depuis deux ans, l’Australie va rouvrir ses portes aux travailleurs immigrants. En effet, depuis la pandémie, l’île continent avait appliqué des mesures strictes de lutte contre le Covid-19 à ses frontières. Impliquant l’impossibilité d’accès dans le pays pour les étrangers.
En prenant de telles mesures, le pays s’est en effet, prémuni, d’une forte contamination. Une politique zéro covid, qui semble-t-il, a porté ses fruits sur l’aspect sanitaire. Cependant, sur le plan économique, l’Australie à souffert surtout sur le domaine de l’emploi.
La fermeture étanche de ses frontières a créé une grande désertion du milieu du travail, surtout dans les secteurs techniques et manutentionnaires. L’Australie se retrouve avec 480 000 postes vacants, deux ans après la crise sanitaire.
Pour combler ce vide,le pays prévoit désormais de reprendre l’accueil des travailleurs étrangers, une opportunité pour nombreux Dz à la recherche d’emploi. Effectivement, même si les Algériens ne représentent pas la plus grande partie de migrants en Australie, ces derniers restent quand même plusieurs à profiter d’une telle opportunité pour jouir d’un salaire plus attractif.
D’ailleurs, certains employeurs sont prêts à tout pour recruter plus de mains- d’œuvre. Dans certains secteurs, les patrons n’hésitent pas à proposer une prime d’embauche pouvant s’élever jusqu’à 3 000 euros, pour essayer d’attirer de nouveaux salariés.
Toutefois, pour certains postes, le recrutement est limité par un numerus clausus, validant ainsi les mieux qualifiés dans le domaine, mais aussi les premiers arrivés. Officiellement, un quota par pays n’a jamais été évoqué.
Le gouvernement australien pense augmenter de 25 % le taux de l’immigration, pour pouvoir accueillir pas moins de 200 000 travailleurs étrangers par an, d’ici 2023. En plus de ça, ce dernier compte faciliter la reconnaissance des compétences et des diplômes acquis hors d’Australie, ce qui va grandement soulager les étrangers qui devaient parfois tout réapprendre.