Une annonce a été faite par le ministre du transport, Abdallah Moundji, selon laquelle une nouvelle ligne maritime sera ouverte.
Cette déclaration a été effectuée au cours d’une réunion entre le ministre du transport lui-même, les responsables auprès du ministère, les directeurs généraux de la Compagnie nationale algérienne de navigation, le directeur général du GATMA ou Groupe Algérien du Transport Maritime.
Selon les dires du ministre, cette ligne reliera le port de Jijel et le port de Dakar situé au Sénégal ; et sera opérationnelle dès fin juillet.
Une ligne maritime importante économiquement
Selon le ministre du transport, cette ligne maritime de transport de marchandises est importante économiquement ainsi que pour la « pérennité de l’activité ». Cette initiative constituerait, selon lui, une opportunité pour rendre le port de Djen Djen une plateforme logistiquement conforme aux normes internationales.
Le ministre a également avisé les opérateurs œuvrant dans le transport maritime d’effectuer l’étude du marché et de dresser un cahier de charge pour l’acquisition de deux bateaux qui se chargeront principalement de transporter des produits de première nécessité ou de large consommation. Non seulement, cette ligne satisferait les besoins du marché algérien, mais augmenterait également sa capacité à gérer les quantités de demandes.
Développer le transport maritime de marchandises en Algérie
La réunion entre le ministre et les différents responsables a eu comme question centrale le développement du transport maritime des marchandises, même à court terme. Au cours de cette évaluation de l’activité de transport de marchandises, le ministre a formulé quelques directives adressées aux responsables de la gestion de ces groupes et/ou entreprises.
En effet, Abdallah Moundji a ordonné la mise en œuvre d’une feuille de route et d’un calendrier afin d’accroître la part de l’Algérie dans le transport de marchandise via la voie maritime. A cet effet, le ministre a estimé qu’une réhabilitation totale de la flotte maritime doit être effectuée pour réglementer l’activité.
Entre autres, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de régulariser le statut des bateaux saisis à l’étranger. De plus, d’après lui, l’entretien des équipements et le respect des différentes normes internationales relatives au transport maritime permettraient d’éviter une telle saisie des navires.