Le groupe Tahkout se retrouve en difficulté. Une grande partie de ses actifs ont été saisis par l’Etat depuis près de 2 ans. Voici les détails concernant cette affaire.
L’administrateur de Tahkout a du mal à résoudre le problème
Pratiquement personne ne veut intervenir quant au blocage judiciaire d’un parc dont l’état ne fait que se dégrader progressivement. Le responsable du groupe Tahkout n’arrive pas à prendre une décision stricte concernant cette affaire.
Il a donc renvoyé les créanciers de sa société vers le juge chargé de cette affaire. Mais ce dernier a déclaré lui-même qu’il n’a pas les compétences ni les autorités nécessaires pour régler ce problème.
Toutefois, ce parc roulant se dégrade très rapidement. De même, le risque d’une injustice intégrale du montant de ces actifs du groupe Tahkout risque de devenir de plus en plus important aussi bien pour le nouveau propriétaire que pour l’État.
Sans compter les créanciers de la société qui sont principalement des banques.
Un parc d’une grande valeur saisi et maintenu par l’État
La société Thakout réalisait l’assemblage des Hyundai à Tiaret dans son annexe TMC. Puis, la société avait été poursuivie par l’État et dépossédée de son affaire pour recouvrir des dettes rejetées par la défense.
Il faut savoir que le parc sous scellé judiciaire équivaut aux voitures importées par les commerçants multimarques l’année dernière.
Ces voitures du groupe Tahkout sont saisies et gardées sous scellés judiciaires depuis environ 20 mois déjà. Pour être plus précis, il s’agit de 14 000 véhicules de la marque Hyundai. Toutefois, ces actifs des oligarques se dévalorisent grandement. Stockés à Tiaret et à l’est d’Alger, ils sont menacés de ruine.
Il faut aussi rappeler que Renault Algérie qui avait interrompu son activité d’assemblage de voitures a fait une déclaration de reprise des opérations.
En effet, le responsable a annoncé la semaine dernière que l’entreprise va reprendre momentanément ses fonctions pour assembler 4000 voitures dont les pièces bloquées depuis des mois par les autorités douanières algériennes, ont été finalement débloquées.