Partenariat Partenariat Sonatrach – ENI : deux nouveaux accords entre l’Algérie et l’Italie

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La visite de la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, en Algérie, le 23 janvier dernier, a permis de consolider les liens entre les deux pays et de renforcer la coopération dans le domaine de l’énergie. En effet, lors de sa rencontre avec le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a signé deux protocoles stratégiques avec le géant mondial de l’énergie, l’italien ENI.

Ces négociations, signés par le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, et le DG d’ENI, Claudio Desclazi, en présence du Président Abdelmadjid Tebboune, et de la 1re ministre Giorgia Meloni, marquent le début d’une nouvelle ère de collaboration entre l’Algérie et l’Italie dans le domaine de l’énergie.

Les objectifs de ces deux protocoles

Les deux protocoles conclus entre Sonatrach et ENI visent à définir les meilleures options pour accroître les exportations d’énergie de l’Algérie vers l’Europe et à identifier les technologies capable d’autoriser à l’Algérie de limiter ses émissions de gaz à effet de serre de façon maximale.

  • Le premier protocole cherche à augmenter la capacité actuelle de transport de gaz, à réaliser un nouveau gazoduc pour transporter du gaz naturel, de l’hydrogène et de l’ammoniac bleu et vert, à installer un câble électrique sous-marin et à étendre la capacité de liquéfaction du gaz naturel.
  • Quant au deuxième protocole, il cherche à mettre en place des technologies visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de méthane.

Un partenariat gagnant-gagnant pour l’Algérie

Ces accords sont vraiment bénéfiques pour l’Algérie puisque, grâce à eux, la compagnie pétrolière nationale pourra accroître ses exportations d’énergie vers l’Europe et contribuer à la sécurité d’approvisionnement de l’Italie tout en poursuivant ses objectifs de décarbonisation.

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De plus, la coopération entre l’Algérie et l’Italie se concrétise par des projets d’énergie renouvelable, d’hydrogène vert, de capture et de stockage du dioxyde de carbone afin d’augmenter les capacités de production d’électricité de l’Algérie. Ces efforts vont ainsi stimuler la croissance du PIB algérien et sont une condition essentielle pour le pays pour adhérer aux BRICS.

En conclusion, la visite de Giorgia Meloni en Algérie a permis de consolider les liens et la coopération entre les deux pays et de signer deux protocoles stratégiques qui permettront à l’Algérie de renforcer ses exportations d’énergie vers l’Europe et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Une collaboration gagnant-gagnant pour les deux pays qui devrait s’inscrire dans la durée.

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Écrit par B. Smail

Diplômé en toursime, c'est la voie de la rédaction Web qu'a choisi Smail pour présenter ses découvertes touristiques. Il rédige sur l'Algérie, la Tunisie, le Maroc et sur les destinations de vacances les plus prisées du Maghreb.