Dernièrement, l’Algérie s’est confrontée à des pénuries d’huile de table. Devant cette circonstance, le ministère du commerce a rassuré la population en publiant des statistiques qui affirment la disponibilité du produit.
Des chiffres que le président de la commission d’enquête parlementaire conteste !
Les évaluations du Ministère du commerce
Face à l’insuffisance des quantités d’huiles de table en Algérie, les services du Ministère ont réagi rapidement pour garantir le suivi de la production et de la distribution dans les Wilayas.
Ils se sont ainsi déplacés à Annaba, Béjaïa, Oran, et Oum El-Bouaghi pour éclairer la situation. Le directeur de l’organisation des marchés a, par la suite, publié les chiffres définitifs concernant la capacité de distribution.
Les chiffres indiqués auraient largement surpassé les 1600 t/j puisqu’il se situe à 2000 t/j. Les statistiques affirment également la quantité de production à 4433 t/j, de quoi suffisament répondre aux besoins de la population.
Le directeur en question a donc conclu que l’insuffisance n’est pas réelle.
« Des chiffres imaginaires »
« Nous avons pris en considération les chiffres annoncés quant à une disponibilité en quantité suffisante de l’huile de table, mais lors de nos visites sur le terrain, nous nous sommes rendu compte, et ça reste notre point de vue en tant que commission d’enquête, que ces chiffres sont imaginaires. » L’insuffisance est donc bien réelle.
C’est ainsi qu’Ismaïl Kouadria a émis son avis. Il a d’ailleurs tenu à rappeler que « le Ministre a évoqué un problème de spéculation à l’origine de cette pénurie. Non, nous n’avons pas relevé des actes de spéculation lors de nos visites sur ces espaces commerciaux ».
Pour y répondre, il affirme que « quand il y a abondance, il ne peut y avoir spéculation ». En mémoire, le gouvernement était clair sur le fait que « tout commerçant ou propriétaire de local stockant l’huile à des fins spéculatives sera traduit en justice ».