Ce n’est plus un secret pour personne, l’Or noir est devenu un produit très instable. Frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19, le pétrole avait enregistré l’une de ses plus grandes baisses face à la chute de la demande.
En effet, les restrictions sanitaires avaient limité les besoins en énergie. Cependant, après un semblant de reprise économique et la levée des restrictions vers le premier trimestre 2021, la production de cet hydrocarbure a augmenté petit à petit pour atteindre un pic de 648 000 barils supplémentaires en Juillet – Août 2022.
Toutefois, la crise économique et géopolitique actuelle menace fortement le cours du marché qui risque de s’effondrer. Paradoxalement, la demande mondiale en énergie ne cesse d’augmenter.
Pour essayer de maintenir le contrôle sur le prix volatile du baril, les pays membres de l’OPEP+ (OPEP et ses alliés) se sont réunis pour prendre une décision sur le taux de production journalière de l’or noir.
Une décision qui n’est pas sans conséquence pour les pays producteurs comme l’Algérie, et les pays consommateurs tels que les pays occidentaux.
Pétrole Algérien, à quoi le pays doit faire face ?
Dans le fond, la réduction de la production n’est que de 100 000 barils, comme nous vous le décrivions dans nos précédents articles.
OPEP, #Algérie "Nous avons pris la décision de baisser le niveau de notre production globale de 100.000 barils par jour pour le mois d'octobre. Avec cette décision, la production algérienne s'établira à 1,055 Mb/j en octobre"
Mohamed Arkab, ministre de l’Energie et des Mines,— Benoît Delmas (@westernculturel) September 6, 2022
D’autre part, cette décision concerne les 13 pays de l’alliance et leurs 10 partenaires. Pour l’Algérie, cela revient à réduire de 2 000 barils sa production journalière, pour arriver aux environs de 1,55 millions de barils par jour.
Si cela reste une production largement conséquente, cette baisse n’est pas toujours une bonne nouvelle. En effet, la société Sonatrach a découvert 3 nouveaux gisements de pétrole et cette limitation pourrait être handicapante si elle venait à être prolongée. Cependant, les pays producteurs peuvent bénéficier d’un prix plus stable, voire plus élevé en se référant à la demande mondiale.