Pharmacie centrale : allègement de dettes grâce à l’intervention de l’État, une bouffée d’oxygène inattendue

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La Pharmacie centrale, un acteur majeur de la santé publique, a récemment bénéficié d’un allègement de dettes grâce à l’intervention de l’État. Cette mesure, véritable bouffée d’oxygène pour l’entreprise, était inattendue et a suscité de nombreuses réactions. Cet article se propose d’analyser les circonstances de cette intervention étatique, ses implications et les perspectives qu’elle ouvre pour la Pharmacie centrale. Nous aborderons également les répercussions potentielles sur le secteur pharmaceutique dans son ensemble.

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Progression notable dans la disponibilité des médicaments en Tunisie

Chokri Ben Hammouda, le PDG de la Pharmacie centrale de Tunisie, a récemment fait part d’une amélioration significative concernant l’approvisionnement en médicaments dans le pays. Cette annonce intervient après une période marquée par une pénurie notable. Des mesures ont été prises pour stabiliser la situation financière de l’établissement public, entraînant une diminution de ses dettes.

Ben Hammouda a également souligné l’importance accordée à la disponibilité des traitements spécifiques pour le cancer avancé, malgré leur coût élevé, affirmant l’engagement de la Pharmacie centrale à garantir l’accès aux médicaments pour tous les patients.

Chokri Ben Hammouda

Assainissement financier de la Pharmacie centrale : quelles mesures ?

La Pharmacie centrale a mis en place plusieurs stratégies pour améliorer sa situation financière. Parmi elles, le report de certains paiements et l’ouverture de négociations avec les caisses sociales et les hôpitaux. Ces actions, combinées aux ressources allouées par l’État, devraient permettre de résorber le déficit de l’institution dans un délai de six ans.

Actuellement, les créances de la Pharmacie centrale s’élèvent à 1 442 millions de dinars, tandis que son endettement atteint 1 300 millions de dinars. Malgré ces défis, la Pharmacie centrale reste déterminée à assurer l’accès aux médicaments pour tous les patients.

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Contribution de l’État à la réduction des dettes de la Pharmacie centrale

Le soutien financier de l’État, intégré au budget, jouera un rôle crucial dans l’apurement du déficit de la Pharmacie centrale. En effet, cette aide devrait permettre d’éponger les dettes de l’institution en six ans maximum.

À ce jour, la Pharmacie centrale détient des créances auprès des hôpitaux et des caisses sociales s’élevant à 1 442 millions de dinars. Par ailleurs, l’endettement propre de l’institution est estimé à 1 300 millions de dinars. Malgré ces chiffres, la Pharmacie centrale reste engagée à garantir l’accès aux médicaments pour tous les patients.

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Imen Haouari

Écrit par Imen Haouari

Imen Haouari est journaliste indépendante spécialisée dans l’actualité tunisienne. Ses articles couvrent un large spectre allant de la politique nationale aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux qui façonnent le quotidien du pays.

Attachée à une information claire et vérifiée, elle met un point d’honneur à décrypter les faits avec rigueur et neutralité. Sa plume analytique éclaire les grands événements tunisiens tout en donnant une place centrale aux voix citoyennes et aux réalités locales.