Nombreux sont les personnes qui pensent que l’Algérie n’est pas un pays sûr. Il faut cependant avouer qu’auparavant la sécurité en Algérie constitue un frein au développement du secteur touristique. Ce passé, disons assez troublant, est ancré dans la vision des étrangers des wilayas d’Algérie.
Par conséquent, bien que ces étrangers souhaitent visiter l’Algérie, l’insécurité qu’ils croient toujours régner dans certaines régions semble les repousser. En effet, certains visiteurs se montrent vigilants et agissent avec méfiance puisque, selon eux, les risques d’actes terroristes et de kidnapping sont élevés dans certaines wilayas.
A cet effet, certains gouvernements, comme le Canada, dressent une liste des pays et/ou villes qu’ils déconseillent à ses ressortissants de visiter. Effectivement, le Canada a énuméré les régions algériennes qu’il estime présenter des « risques de troubles civils et de terrorisme ».
21 wilayas algériennes sur la liste du gouvernement canadien
Pour des raisons sécuritaires, l’Etat du Canada recommande fortement à ses citoyens de ne pas voyager dans certaines villes d’Algérie. Bien que la situation sécuritaire semble évoluer dans le bon sens du côté algérien, les autorités canadiennes sont toujours méfiantes vis-à-vis des potentiels actes de terrorisme, de banditisme et d’enlèvements.
Dans ce même cadre, le Canada a mis à jour sa liste des wilayas « non recommandées » aux Canadiens, le mercredi 06 juillet 2022. Il faut noter que la note émise par le gouvernement ne constitue pas une interdiction, mais une recommandation ou mise en garde.
Parmi ces wilayas dont les ressortissants canadiens doivent éviter tout voyage figure : Adrar, Annaba, Béchar, Béjaïa, Biskra, Boumerdès, Bouira, El Bayadh, El Oued, El Taref, Illizi, Jijel, Khenchela, Laghouat, Ouargla, Skikda, Souk Ahras, Tamanrasset, Tébessa, Tindouf et Tizi Ouzou.
Une sécurité bien meilleure en Algérie
Malgré le fait que le gouvernement Canadien affirme que l’Algérie est un pays où les menaces d’attaques terroristes et d’enlèvement sont élevées, la situation a bien changé. Comme susmentionné, il convient d’admettre que les attentats et le banditisme ont été monnaies courantes dans le passé, mais ce n’est plus le cas actuellement.
Depuis la stratégie « du tout militaire » en 1992–1997 consistant à éliminer les groupes armés islamistes, le pays a retrouvé la paix et la sérénité. En effet, on n’entend presque plus parler d’attentats terroristes et d’enlèvements.