Une collectivité d’algériens s’interrogent sur la raison de la restriction qui ne leur permet pas d’aller en Turquie, alors qu’ils ont bel et bien un visa. Une fois arrivés au comptoir d’enregistrement d’Air Algérie, les voyageurs n’ont pas la possibilité d’embarquer et doivent rebrousser chemin.
Des explications ont été avancées, mais elles ne semblent pas convaincantes, car les réservations ont été effectuées normalement auprès des agences rattachées à la compagnie. Ces dernières sont par ailleurs censées être pleinement informées de la situation avant de confirmer les réservations.
Cela fera près d’un mois que le refoulement a lieu, provoquant l’indignation des voyageurs algériens.
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Les explications du directeur régional d’Air Algérie
Une note de service a été affichée dans les aéroports indiquant que la date indiquée sur le formulaire de demande de visa doit être prise en compte lors du séjour en Turquie. La période maximale accordée étant de 180 jours, si ces conditions ne sont pas respectées, le visa risque de ne plus être valide.
Selon Nadir Abed, le directeur régional d’Air Algérie, les agences commerciales ne seraient pas informées de ces dispositions et continuent de vendre les billets d’avion comme à leur habitude. Ce n’est que lorsque la polémique a pris de l’ampleur que la compagnie a donné des instructions aux agences concernant les consignes des autorités turques, à transmettre lors des prises de réservation.
Personne ne veut endosser la responsabilité concernant les conséquences du refoulement
La compagnie aérienne Air Algérie affirme que ce n’est pas à elle d’informer les clients, mais plutôt aux services consulaires qui délivrent les titres de séjour et les visas. Elle ajoute que cela ne concerne pas que les algériens.
Sans donner plus d’explications, l’ambassade de la Turquie s’est juste exprimée brièvement en demandant aux passagers de renouveler leur visa auprès du Gateway.