Ces derniers temps, des doléances sur l’irrégularité du mécanisme de délivrance des titres de séjour foisonnent. « Un grand n’importe quoi », lâche une professeure. Le cas d’un plaignant qui a décidé de partager sa situation sur le site officiel de la République française gouv.fr décrit bien la gravité du problème. Suivant ses dires, sa demande de renouvellement de titre de séjour fut déposée en septembre 2021.
Un récépissé équipollent à l’autorisation lui a été remis deux mois plus tard. Au mois de mai de l’année en cours, il n’a pas encore eu entre ses mains le document administratif recherché.
Un service public rendu complexe
L’administration prenant en charge les titres et cartes de séjour ainsi que les documents de circulation pour étranger révèle diverses anomalies depuis la période endémique. Premièrement, les formalités de demande ont été complexifiées récemment.
Toutes les démarches sont dorénavant à faire sur une plateforme numérique. Aussi, la délivrance des papiers sollicités n’intervient que plusieurs mois après le délai imparti par le règlement. Les victimes de retard dans l’obtention de leurs documents rapportent que leurs mails ne sont même pas ouverts par la Préfecture.
Un dysfonctionnement involontaire ou une politique anti-immigration ?
On sait bien que l’immigration est un des principaux problèmes de la France. Durant les dernières campagnes présidentielles, les candidats ont chacun avancé un programme soutenu pour remédier à ce fléau. Nous serons ainsi tentés de présumer que ces retards dans l’octroi de titres de séjour s’inscrivent dans une stratégie consistant à renvoyer les étrangers chez eux.
Il y a, en effet, un très grand paradoxe entre la réalité actuelle subie par les non-Français et les paroles proférées par les autorités publiques. On a déjà entendu dire que la France, pays des droits de l’Homme, traitera différemment les étrangers intégrés économiquement et culturellement.