L’interdiction d’El Mordjene par l’Europe a suscité de nombreuses interrogations. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ? Quelles sont les alternatives possibles pour les consommateurs ? Cet article se propose de répondre à ces questions en explorant les raisons derrière cette interdiction et en présentant des options alternatives. Nous allons déchiffrer ensemble les tenants et aboutissants de cette mesure, afin de mieux comprendre les implications pour les consommateurs et les producteurs. Restez avec nous pour une analyse approfondie de cette situation complexe.
Interdiction de la pâte à tartiner algérienne El Mordjene en Europe : contexte et réactions
L’expansion fulgurante de la pâte à tartiner algérienne El Mordjene en Europe a été brutalement stoppée suite à son interdiction d’importation dans l’Union européenne (UE). Cette décision inattendue a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, où certains internautes accusent l’UE de protéger Nutella, le concurrent italien. D’autres y voient une « représaille » de l’UE face aux politiques protectionnistes de l’Algérie. Malgré ces accusations, il semble que l’interdiction soit conforme aux régulations de l’UE concernant l’importation de produits alimentaires étrangers.
Les normes de l’UE pour l’importation de produits alimentaires étrangers
L’Union européenne impose des normes strictes en matière de qualité, de sécurité, d’hygiène et d’environnement pour les produits alimentaires importés. La Commission européenne établit une liste des pays hors UE autorisés à exporter des produits destinés à la consommation humaine vers l’UE, et l’Algérie n’y figure pas. Le règlement UE 2021/405 du 24 mars 2021 précise les pays tiers autorisés à importer certains aliments et biens dans l’UE. L’Algérie n’est pas autorisée à exporter des produits laitiers, ce qui a impacté l’entreprise algérienne Cebon, productrice de la pâte à tartiner El Mordjene.
Les alternatives pour Cebon face à l’interdiction de El Mordjene en Europe
Malgré cette interdiction, Cebon a des options. L’une d’elles est d’exploiter la publicité générée par son produit pour le positionner sur d’autres marchés, tels que le Maghreb, l’Afrique et le monde arabe. Une autre possibilité serait de produire El Mordjene en Europe, malgré les coûts plus élevés. Cette stratégie pourrait garantir un retour sur investissement grâce à la réputation déjà acquise du produit. Des marques algériennes comme Hamoud Boualem ont déjà réussi à s’établir en France en ouvrant des unités de production locales.