L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés ou Opep+ a conseillé de maintenir sa stratégie actuelle de quotas de production de pétrole. Elle a opté pour la prudence en raison des incertitudes économiques persistantes. Les membres du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) ont « réaffirmé leur engagement » envers l’accord décidé en octobre 2022.
Cela pour réduire la production de pétrole de 2 millions de barils par jour jusqu’en 2023. Découvrez dans cet article les raisons de la stratégie actuelle.
Des incertitudes persistantes dans le monde économique
En raison de l’incertitude entourant les perspectives économiques mondiales, les analystes prévoyaient une telle conclusion de la part de l’Opep+.
La réouverture de la Chine, premier pays importateur de pétrole brut au monde, est toujours en attente de signes concrets. Tandis que des inconnues persistent également quant à la production russe.
Les sanctions occidentales et l’embargo de l’UE
L’Union européenne va prochainement étendre son embargo à l’achat de produits pétroliers russes, alors que les pays du G7 plafonnent également le prix de ces produits. Les nouvelles sanctions occidentales entrées en vigueur le 5 février ont également une incidence sur la production de pétrole russe.
En outre, la situation économique incertaine et les restrictions en place ont conduit à une baisse de la demande mondiale de pétrole.
En conclusion, l’Opep+ a pris la décision de maintenir les quotas de production de pétrole inchangés en raison des incertitudes économiques persistantes en plus des sanctions et embargos en place.
Les références mondiales du pétrole sont actuellement stables, mais les membres du JMMC se réuniront à nouveau en avril pour faire un point avant une réunion des responsables des pays exportateurs de pétrole en juin.
