L’Algérie fait un pas de géant dans le monde de la technologie avec le lancement de sa première distribution Linux, marquant ainsi une avancée significative dans le domaine des systèmes d’exploitation informatiques. Cette innovation, fruit d’un travail acharné et d’une expertise locale, promet de révolutionner l’utilisation des ordinateurs en Algérie et au-delà. Cet article vous propose de découvrir cette nouvelle distribution Linux algérienne, ses caractéristiques et les perspectives qu’elle ouvre pour l’avenir. Plongez-vous dans l’univers passionnant de la technologie et découvrez comment l’Algérie se positionne désormais sur la carte mondiale de l’informatique.
Lancement du premier système d’exploitation informatique algérien
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Algérie, Kamel Baddari, a inauguré le premier système d’exploitation informatique algérien à l’Université Docteur Moulay Tahar de Saïda. Ce système, une distribution Linux, est basé sur des logiciels libres et open source. Il est entièrement conçu par des étudiants et chercheurs universitaires algériens issus de diverses institutions d’enseignement supérieur du pays, soulignant ainsi l’expertise locale dans le domaine de la technologie.
Une distribution Linux algérienne pour une économie technologique ouverte
La nouvelle distribution Linux algérienne, combinant facilité d’utilisation et sécurité, promet d’améliorer la performance des systèmes d’exploitation en Algérie. Selon M. Baddari, ce système d’exploitation 100% algérien permettra d’établir une économie technologique ouverte dans le pays. Il voit également en cette innovation une base solide pour la création de nombreuses startups dans le domaine des logiciels, renforçant ainsi l’écosystème technologique algérien.
Concours national pour la création du système d’exploitation algérien
Le ministre a également honoré les trois équipes gagnantes du concours national de création du système d’exploitation algérien, nommé « Distribution Linux ». Organisé par l’université de Saïda en partenariat avec la Commission nationale des logiciels libres et open source (CNLL), le concours s’est déroulé sur trois jours. Il a rassemblé dix équipes de quatre étudiants chacune, venant de différentes universités à travers le pays. Cette initiative souligne l’engagement du gouvernement à promouvoir l’innovation technologique et à encourager les jeunes talents dans le domaine de l’informatique.