Dans la course à la présidentielle de 2024 en Algérie, deux candidats se démarquent après le rejet de cinq recours. Aouchiche et Hassani Cherif sont désormais les seuls adversaires du président sortant Tebboune. Cette situation inédite soulève de nombreuses questions sur l’avenir politique du pays. Quels sont les enjeux de cette élection ? Quel impact aura-t-elle sur la scène politique algérienne ? Nous vous invitons à découvrir dans cet article une analyse approfondie de ce contexte électoral particulier.
Présidentielle 2024 en Algérie : Trois candidats officiels en lice
La Cour constitutionnelle algérienne a dévoilé le mercredi 31 juillet la liste définitive des prétendants à la présidence pour les élections du 7 septembre 2024. Les trois candidats retenus sont Youcef Aouchiche, représentant du Front des Forces socialistes (FFS), Abdelmadjid Tebboune, président sortant et candidat indépendant, et Abdelaali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Cette annonce met un terme aux recours déposés par cinq candidats non retenus initialement par l’ANIE.
Rejet définitif des recours par la Cour constitutionnelle
La Cour constitutionnelle a tranché en rejetant de manière irrévocable les cinq recours introduits par des candidats non sélectionnés. Parmi eux, Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR, Saïda Neghza, présidente de la CGEA, et Abdelhakim Hamadi, candidat indépendant. De plus, deux femmes aspirantes à la présidence, Saida Nezgha et Zoubida Assoul, ont également vu leur dossier de candidature refusé.
Le coup d’envoi de la campagne électorale fixé au 15 août
La course à la présidence débutera officiellement le 15 août, pour se conclure trois jours avant le vote anticipé. Le président en exercice, Abdelmadjid Tebboune, soutenu par quatre grands partis politiques, aspire à un second mandat. Il est à noter que cette élection présidentielle ne compte aucune femme parmi les candidats, une première dans l’histoire politique du pays.