Le grand marché de l’automobile est sur le point de prendre son envol sur le territoire Algérien. Avec l’autorisation de l’import des voitures d’occasion de moins de 3 ans, l’autorisation de la reprise de production pour Renault et la commercialisation des voitures de la marque FIAT fait en local, le directeur général d’Al Salam Bank, Nacer Hadar, a affirmé une formule de financement très intéressante pour l’achat des voitures.
Annonce faite dans le cadre de la 7e édition de la FAFI
Dans la 7e édition de la FAFI ou forum algérien de la finance islamique qui s’est tenu ce mardi, Nacer Hadar a énoncé le financement dans la filière automobile. Il a précisé l’impact positif qu’aurait le retour du crédit automobile dans la finance islamique.
Et ce, tout en soulignant entre les lignes l’effort gouvernemental dans le domaine de fabrication en Algérie, il assure que son établissement est prêt à revendre des voitures selon les formules de la « Mourabaha ».
Les formules de financement sans participation, pourquoi le mourabaha est intéressante ?
En général, les financements sans participation concernent seulement les opérations d’achat et de vente d’actifs, les plus utilisés sont l’ijara et le mourabaha.
Le mourabaha est un contrat de vente instantané sur un bien licite avec des prix bien affichés et justifiés. Dans ce type de contrat, la banque islamique joue le rôle d’intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur.
صيغ التمويل الموافقة لمبادئ الشريعة الاسلامية
المرابحة …
Formule de financement islamique
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En effet la banque achète directement le bien et le revend à l’acheteur avec une marge. L’acheteur pourra donc payer le bien en mensualité ou semestrialité selon les termes du contrat.
Le mourabaha est plus intéressant par rapport au ijara par le fait que le droit de propriété est transmis directement à l’acheteur au terme du contrat, qui n’est pas le cas pour l’ijara : l’acheteur louera seulement le bien.