Suite à son allocution mardi dernier, le ministre de l’industrie a pu se prononcer sur la question du prix des voitures importées. Retour en quelques lignes sur cette question qui continue de susciter beaucoup d’engouement.
Le secteur de l’importation automobile a auparavant été mis à mal dans le pays. Le gouvernement, désireux de mettre en place une équité entre l’offre et la demande, annonce des « prix raisonnables ».
Lors de son passage au salon de l’alimentation à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de L’alimentation, Monsieur le ministre Ahmed Zeghdar déclare que : « La loi de l’offre et de la demande régira principalement le marché des voitures importées ». La question de la production automobile en Algérie a aussi pu être abordée ce jour-là.
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— Ennahar Tv النهار (@ennaharonline) October 18, 2022
En effet, rappelons que dans le pays, la ville d’Oran se situe au premier rang quand on évoque le sujet de la production automobile. Parmi les principaux intéressés, on retrouve notamment : FIAT, du groupe Stellantis. On a aussi d’un autre côté le bien connu constructeur français RENAULT qui entend reprendre ses activités de montage à Oran.
La question se pose sur les effets ou encore les répercussions d’une relance de la production automobile en Algérie. Pour ce qui est spécialement des voitures importées, le marché ne sera malheureusement pas à son avantage. Les principaux agents importateurs devront redoubler de stratégies pour maintenir de bons chiffres de vente. On évoque déjà la question d’une politique attentiste, soit de temporisation pour pallier au manque.
Si le gouvernement entend satisfaire chaque partie, une concertation officielle sera à envisager. Mettre en place des prix raisonnables pour les voitures importées sera vaine si les consommateurs eux-mêmes ne sont pas au rendez-vous.