Le petit garçon de 5 ans s’est retrouvé coincé dans ce puits profond depuis mardi. De suite, les secours se sont démenés pour trouver une solution et l’extraire le plus rapidement possible. 5 jours plus tard, ils réussirent à sortir Rayan, mais il est déjà trop tard.
Une mission de sauvetage délicate
Rappelons que Rayan est tombé accidentellement dans ce puits d’une profondeur de 32 mètres, et d’un diamètre de 45 cm. Totalement inaccessibles, seuls eau et oxygène ont pu passer pour essayer de maintenir au mieux la vie du petit garçon.
La nature de la terre étant sableuse et rocheuse, les secouristes ont dû se montrer très prudents pour éviter des éboulements. Ce qui explique la lenteur de la progression des opérations. Voici une illustration du « Parisien » sur le déroulement des opérations :
La seule solution fut de creuser un autre trou à proximité pour ensuite y faire une brèche horizontale pour atteindre le petit garçon. Chose, réalisée samedi après-midi.
Arrivée à 50 cm de Rayan, il fallait creuser à la main pour éviter toute vibration. Dehors, les parents de l’enfant attendaient, assistée d’une ambulance et d’un hélicoptère médicalisé.
Rayan enfin sortit
Tout au long des opérations, une caméra d’inspection montrait le petit garçon allongé sur le côté, de dos. Une position qui ne permettait pas aux secouristes de garantir s’il était encore vivant.
Finalement, les secouristes arrivent à sortir Rayan du puits, mais sans un mot. Dans un silence lugubre, des journalistes remarquèrent simplement le visage défait de ses parents, partis directement dans l’ambulance avec l’enfant.
Confuse, la foule s’est également dispersée petit à petit, en craignant le pire.
Ensuite la nouvelle tombe depuis ce communiqué : « À la suite du tragique accident qui a coûté la vie à l’enfant Rayan Oram, Sa Majesté le roi Mohammed VI a appelé les parents du défunt, mort après être tombé dans un puits », indique un communiqué du cabinet royal.
C’est confirmé : le petit garçon est donc mort. La date des funérailles n’est pas encore annoncée, mais pourrait en principe, se dérouler dès aujourd’hui dimanche 6 février selon la tradition musulmane.