Le ministère de l’Energie et des Mines a annoncé, le dimanche 2 avril 2023, que l’Algérie réduirait volontairement son quota de production de pétrole de 48.000 barils/jour à partir de mai prochain et jusqu’à la fin de l’année en cours. Cette décision intervient en coordination avec certains pays membres de l’OPEP (Organisation des pays producteurs du pétrole) et non-OPEP dans le cadre de la déclaration de coopération.
En coordination avec certains pays membres de l’OPEP et non-Opep, l’#Algérie procédera à une réduction « volontaire » de son quota de production de pétrole de 48.000 barils/jour, à partir de mai prochain et jusqu’à la fin de l’année en cours, a indiqué le ministère de l’Energie
/ME pic.twitter.com/R45opq4wu0— Afrique Mère (@MereAfrique) April 3, 2023
D’autres pays producteurs annoncent également des réductions de production
Plusieurs autres pays producteurs de pétrole ont fait part de leur intention de réduire leur production à partir du mois de mai et jusqu’à la fin de l’année 2023. Parmi eux figurent :
- L’Arabie saoudite réduira sa production de 500.000 barils/jour.
- Les Émirats arabes unis réduira sa production de 144.000 barils/jour.
- L’Irak réduira sa production de 211.000 barils/ jour.
- Le Koweït réduira sa production de 128.000 barils/jour.
- La Russie réduira sa production de 500 000 bpj jusqu’à la fin de l’année.
- Le Kazakhstan réduira sa production de 78.000 barils/jour.
- Oman réduira sa production de 40.000 barils/jour.
Tous ces pays font partie de l’OPEP+ qui regroupe les membres de l’Organisation des pays producteurs du pétrole et d’autres pays producteurs non membres de l’OPEP.
🛢️Après la Russie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Irak, l’Algérie, Oman et le Kazakhstan ont annoncé une réduction volontaire de leur production de pétrole. Il y aura donc 1,650 millions de barils en moins par jour sur le marché à partir du mois de mai
— Benoît le sage (@koffa6) April 3, 2023
La réduction volontaire de la production pétrolière algérienne : un signal fort ?
La décision de l’Algérie de réduire volontairement sa production pétrolière intervient dans un contexte international complexe, marqué par des tensions géopolitiques et sécuritaires. Cette démarche pourrait être interprétée comme un signal fort envoyé à la communauté internationale, soulignant la nécessité d’une coopération renforcée entre les pays producteurs de pétrole pour stabiliser le marché et maintenir un équilibre entre l’offre et la demande.
Il reste à voir comment cette annonce sera accueillie par les autres membres de l’OPEP+ et si elle encouragera d’autres pays producteurs à prendre des mesures similaires. Pour l’instant, la réduction de 48.000 barils/jour représente un engagement significatif de la part de l’Algérie, qui devra être suivi de près par les acteurs du marché pétrolier au cours des prochains mois.