Renault en quête d’un leader visionnaire : le futur de l’automobile en jeu

Renault 2025

L’industrie automobile est en pleine mutation, et Renault, l’un des acteurs majeurs de ce secteur, se trouve à un carrefour décisif. La recherche d’un leader visionnaire capable de guider la marque vers l’avenir est plus que jamais d’actualité. En effet, les défis sont nombreux : transition écologique, digitalisation, concurrence accrue… Le futur de l’automobile est en jeu et Renault doit impérativement trouver la personne qui saura anticiper ces changements et positionner l’entreprise au sommet.

Découvrez dans cet article comment Renault envisage son avenir et quelles sont les qualités requises pour le leader qui prendra les rênes de cette entreprise emblématique.

Le départ de Luca De Meo, un tournant décisif pour Renault

Luca De Meo, l’actuel PDG de Renault, s’apprête à quitter ses fonctions le 15 juillet prochain. Durant son mandat, il a réussi à redresser la barre du constructeur automobile, enregistrant une marge opérationnelle record de 7,6% en 2024, après une perte abyssale de 8 milliards d’euros en 2020.

Denis Le Vot, actuel directeur de Dacia, filiale économique de Renault, est pressenti pour lui succéder. Ce changement de direction marque un tournant crucial pour l’avenir de Renault, qui devra poursuivre sur la voie de la transformation initiée par De Meo.

Luca De Meo

Denis Le Vot : un candidat interne favori

Denis Le Vot, 60 ans, à la tête de Dacia depuis janvier 2021, est le favori pour prendre la relève de Luca De Meo. Sa personnalité directe et accessible, alliée à une rigueur et une capacité de travail indéniables, lui ont valu l’appréciation du président Jean-Dominique Senard et de ses collègues.

Son profil se distingue parmi les autres prétendants, dont Maxime Picat, ancien responsable des achats et de la logistique chez Stellantis, et Wayne Griffiths, ex-patron de Seat et Cupra du groupe Volkswagen. Le choix du futur dirigeant de Renault, qui devra poursuivre la transformation entreprise par De Meo, s’annonce délicat pour le conseil d’administration.

Maxime Picat et Wayne Griffiths : deux prétendants de poids

Maxime Picat, 51 ans, ancien responsable des achats et de la logistique chez Stellantis, et Wayne Griffiths, ex-PDG de Seat et Cupra du groupe Volkswagen, sont également en lice pour la direction de Renault. Picat, avec son expérience dans la gestion des opérations, pourrait apporter une perspective précieuse sur l’optimisation des coûts.

De son côté, Griffiths, grâce à son passé chez Volkswagen, possède une connaissance approfondie du marché automobile européen. Le conseil d’administration de Renault aura la lourde tâche de choisir entre ces trois candidats compétents, chacun ayant des atouts uniques à offrir pour poursuivre la transformation initiée par De Meo.

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Adrian Nadir

Écrit par Adrian Nadir

Journaliste indépendant, Nadir intéresse à l’actualité économique. Tout au long de sa carrière, il a écris sur diverses thématiques économiques et social. Actuellement il est rédacteur spécialisé dans l'immobilier, Business et Entreprise et l'Automobile.