Rencontre secrète à Nairobi, le ministre des Affaires étrangères et la mission diplomatique tunisienne préparent un coup de théâtre inattendu

Rencontre secrète à Nairobi, le ministre des Affaires étrangères et la mission diplomatique tunisienne préparent un coup de théâtre inattendu

Dans les coulisses du pouvoir, une rencontre secrète à Nairobi entre le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et la mission diplomatique tunisienne pourrait bien changer la donne.

Au cœur de leurs discussions : le renforcement des relations bilatérales avec le Kenya et d’autres pays africains. Un coup de théâtre inattendu se prépare-t-il sur l’échiquier diplomatique ? Plongez au cœur de cette intrigue où stratégie, diplomatie et ambitions internationales s’entremêlent.

Renforcement des relations bilatérales : un nouvel élan pour la Tunisie et le Kenya ?

Lors de la 20e réunion des ministres des Affaires étrangères du COMESA et du 24e sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA, Mohamed Ali Nafti, le ministre tunisien des Affaires étrangères, a exhorté la mission diplomatique tunisienne au Kenya à intensifier ses efforts pour consolider les liens entre la Tunisie et le Kenya.


Cette demande s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer la coopération avec d’autres pays où la mission est accréditée, notamment le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Malawi.

Nafti a souligné l’importance d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de partenariat, tant sur le plan bilatéral que dans le cadre de regroupements régionaux comme le COMESA. Il a également insisté sur la nécessité d’améliorer la qualité des services consulaires pour les Tunisiens résidant dans ces pays.

A lire aussi :  Alger s'illumine de poésie chinoise, un concours unique orchestré par l'ambassade de Chine fait sensation

Vers une coopération accrue avec l’Afrique de l’Est : quels sont les enjeux ?

La volonté du ministre tunisien d’intensifier la coopération avec l’Afrique de l’Est soulève plusieurs enjeux. Il s’agit notamment de diversifier les relations bilatérales de la Tunisie et d’élargir son influence dans des regroupements régionaux tels que le COMESA.

Pays ciblés Objectif de coopération Niveau stratégique
Kenya Relations bilatérales renforcées Prioritaire
Rwanda Coopération élargie Important
Tanzanie Partenariats régionaux Important
Ouganda Coopération diplomatique Moyen
Burundi Renforcement des liens Moyen
Malawi Présence accrue Moyen

Le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Malawi représentent ainsi de nouvelles opportunités pour la Tunisie. Le défi sera de renforcer sa présence et son activité au sein des organisations des Nations unies basées à Nairobi, tout en améliorant la qualité des services consulaires pour les Tunisiens résidant dans ces pays.

la tunisie à Nairobi : une présence à renforcer !

Le ministre a insisté sur l’importance d’une présence tunisienne plus marquée au sein des organisations onusiennes basées à Nairobi. Il a souligné que cette démarche contribuerait à renforcer l’influence de la Tunisie dans la région.

Avoir une représentation plus active de la Tunisie ici, c’est essentiel. Cela facilite non seulement nos démarches administratives, mais aussi nos projets d’affaires avec la région. Leila, 38 ans, entrepreneure installée à Nairobi

Il a également mis l’accent sur la nécessité d’améliorer les services consulaires pour les Tunisiens résidant dans les pays concernés. Selon lui, un service consulaire de qualité est essentiel pour soutenir efficacement la communauté tunisienne à l’étranger.

Partager cet article sur
Imen Haouari

Écrit par Imen Haouari

Imen Haouari est journaliste indépendante spécialisée dans l’actualité tunisienne. Ses articles couvrent un large spectre allant de la politique nationale aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux qui façonnent le quotidien du pays.

Attachée à une information claire et vérifiée, elle met un point d’honneur à décrypter les faits avec rigueur et neutralité. Sa plume analytique éclaire les grands événements tunisiens tout en donnant une place centrale aux voix citoyennes et aux réalités locales.