Face à une crise sanitaire sans précédent, la France a dû faire appel à des renforts pour soutenir son système de santé. C’est dans ce contexte que neuf médecins algériens ont répondu présents, apportant leur expertise et leur dévouement au service des hôpitaux français. Leur arrivée a marqué un tournant significatif dans la lutte contre la pandémie. Dans cet article, nous allons explorer l’impact de cette coopération internationale sur le système de santé français et comment ces médecins ont fait la différence. Restez avec nous pour découvrir cette histoire inspirante de solidarité et de résilience.
Migration des médecins algériens vers la France : un renfort pour le secteur psychiatrique
La migration des médecins formés en Algérie vers la France se poursuit, avec l’arrivée récente de neuf praticiens venus renforcer le pôle psychiatrie d’un centre hospitalier français. Cette situation intervient alors que les facultés de médecine en Algérie sont secouées par des protestations. Les étudiants revendiquent davantage de places pour les résidents et de meilleures perspectives d’emploi, dénonçant également le blocage de l’authentification de leurs diplômes.
Dr Mustapha Mezerai accueille des médecins algériens au centre hospitalier de Montauban
Le Dr Mustapha Mezerai, à la tête du pôle psychiatrie adulte du centre hospitalier de Montauban, a annoncé l’arrivée de six psychiatres et trois généralistes algériens. Ces praticiens, diplômés des universités d’Alger, d’Oran, de Tlecmen et de Blida, seront formés en France pour passer les épreuves de validation de connaissances (EVC), première étape pour obtenir l’autorisation d’exercice. Cette nouvelle coïncide avec la réouverture de l’unité de psychiatrie du centre hospitalier, qui avait dû fermer 39 lits en 2023 faute de personnel médical.
Les médecins algériens, un atout précieux pour le système de santé français
Après 11 ans d’études rigoureuses, dont quatre en résidanat, ces médecins algériens apportent leur expertise dans la gestion des urgences psychiatriques, un domaine souvent délaissé par leurs homologues français. Attirés par l’approche pluridisciplinaire du centre hospitalier et par la région de Tarn-et-Garonne, ils sont une ressource inestimable pour une région où seuls trois psychiatres privés exercent pour 100 000 habitants. Leur présence est d’autant plus cruciale que les arrivées aux urgences psychiatriques sont en hausse constante.