Pour la prochaine année scolaire, l’Association de protection des consommateurs ou APOCE vient de lancer une alerte sur la hausse probable des prix de fournitures scolaires. Découvrez les plus amples détails de cette flambée dans cet article.
Une hausse incontournable et injustifiée
L‘association a déclaré à la presse que les cahiers s’achètent à plus du double de son prix de l’année dernière. Une hausse de 120% est affichée sur le marché, des prémices de ce qui attend les parents des élèves pour cette rentrée scolaire. C’est la sonnette d’alarme qu’a lancée le président de l’APOCE, Mustapha Zebdi.
D’après les enquêtes de l’association, il y a une hausse de plus de 100% sur l’ensemble des fournitures scolaires. C’est pour cela qu’ils tiennent à alerter les autorités, surtout le ministère du Commerce à vérifier et contrôler les prix de ces fournitures sur l’ensemble du territoire algérien. Selon Zebdi, cette hausse est due à une pratique spéculative de certains marchands.
Alors, ils demandent à l’État d’intervenir si le contexte est relatif à une spéculation, la loi est du côté des consommateurs, surtout des parents d’élèves, alors il faut l’appliquer.
Même si on ne connaît pas la vraie cause de cette hausse exorbitante des prix de fournitures scolaires, l’’APOCE demande une enquête préalable de la part des pouvoirs publics. En effet, cette augmentation peut être issue de la flambée des prix des matériaux comme le papier, mais la situation reste inquiétante.
Une augmentation qu’il faut maîtriser
Selon toujours l’APOCE, personne ne souhaite une augmentation si flagrante des prix de fournitures scolaires. Cela risque de ruiner les parents d’élèves, vu qu’ils ont déjà à subir l’inflation sur les hausses des prix en général.
D’après, le président de l’Association des commerçants et artisans algériens, ANCA, Hadj-Tahar Boulenouar, cette hausse peut avoir plusieurs facteurs. En effet, la majorité de nos produits viennent de Chine, et le Covid a vraiment impacté leur exportation.
En plus, la production algérienne ne couvre que 30% des besoins locaux. La meilleure solution, est de simplifier les procédures d’importations des fournitures scolaires, affirme le président de l’ANCA.