Dans un contexte de tensions migratoires, le sénateur Bruno Retailleau envisage de réduire le nombre de visas accordés aux Algériens souhaitant se rendre en France. Cette proposition, qui suscite déjà de vives réactions, s’inscrit dans une volonté affichée de contrôler davantage l’immigration. Quels sont les enjeux et les conséquences d’une telle mesure ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article, en analysant les arguments avancés par le sénateur et les répercussions potentielles sur les relations franco-algériennes. Restez avec nous pour comprendre les tenants et aboutissants de cette proposition controversée.
Bruno Retailleau durcit la politique d’immigration française avec une réduction des visas pour les Algériens
Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a dévoilé une politique d’immigration plus rigoureuse, marquée par une diminution des visas accordés aux Algériens. Cette mesure s’inscrit dans la ligne dure du nouveau gouvernement français en matière d’immigration, alignée sur des positions proches de l’extrême droite. Le Premier ministre Michel Barnier a exprimé son soutien à cette politique lors de l’annonce de sa politique générale le 1er octobre.
Retailleau propose de lier la politique des visas à la délivrance des laissez-passer consulaires
En vue de renforcer le contrôle de l’immigration, Bruno Retailleau envisage de conditionner l’octroi des visas français à la délivrance des laissez-passer consulaires. Le ministre de l’Intérieur est prêt à modifier les dispositions légales si nécessaire, affirmant que « quand le droit ne protège plus, il faut le changer ». En 2023, l’Algérie a reçu 205 853 visas français, mais n’a accepté que 2 191 de ses ressortissants en retour, dont 1 680 sous contrainte. Retailleau juge cette situation inacceptable et envisage donc une réduction du nombre de visas accordés aux Algériens.
Coopération internationale et leviers économiques, des outils clés de la politique d’immigration de Retailleau
Bruno Retailleau envisage également de renforcer la coopération avec les pays tiers, notamment via l’aide au développement. Il insiste sur la nécessité d’exiger des contreparties à cette aide. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur voit dans la « préférence commerciale » ou les « droits de douane », actuellement en négociation à Bruxelles, une opportunité d’exiger la réciprocité avec les pays tiers sur des domaines importants pour les Européens.