Dans une révélation choc, Médiapart a mis en lumière une note secrète datant de la guerre d’Algérie qui ordonne la torture systématique. Cette découverte soulève de nouvelles questions sur les pratiques controversées de l’époque et leur impact durable sur les relations franco-algériennes. Cet article explore en profondeur cette révélation, son contexte historique et ses implications potentielles. Restez avec nous pour découvrir ce document troublant et comprendre comment il pourrait changer notre perception de cette période sombre de l’histoire.
La torture en Algérie : une stratégie délibérée révélée par Médiapart
Une enquête menée par le journal français Médiapart a mis au jour des documents confidentiels qui attestent de l’usage systématique de la torture en Algérie pendant la Guerre de libération nationale. Ces documents, dont un classé « très secret » signé par le général Raoul Salan en 1957, indiquent que la torture n’était pas le résultat d’actes isolés mais une tactique délibérée et généralisée sur tout le territoire algérien après avoir été expérimentée à Alger. L’enquête souligne également l’implication directe du gouvernement français de l’époque dans ces pratiques.
Les ordres venus d’en haut : les généraux et le pouvoir politique
Le document du 11 mars 1957, signé par le général Raoul Salan, révèle l’institutionnalisation de ces pratiques barbares avec l’approbation du gouvernement français. D’autres généraux, tels que Massu et Allard, ont également joué un rôle clé dans cette politique criminelle. La note secrète de Salan aux commandants militaires mettait l’accent sur l’efficacité des « interrogatoires des suspects » poussés à fond. Ces directives étaient souvent transmises oralement et formulées de manière euphémique pour éviter toute responsabilité future.
Les tragédies humaines et la responsabilité du gouvernement français
Non seulement les combattants algériens, mais aussi toute personne soupçonnée d’activité en faveur du FLN étaient visés par ces pratiques. Le gouvernement français de l’époque, dirigé par le Premier ministre Guy Mollet, avait instauré la loi des « pouvoirs spéciaux » en mars 1956, ouvrant la voie à ces abus. Les conséquences ont été dévastatrices, avec des dizaines de milliers de victimes ayant subi ces traitements inhumains jusqu’à l’indépendance en 1962. Ces révélations pourraient intensifier les appels à une reconnaissance complète des souffrances infligées au peuple algérien par la France.

